| Pour ma Mère | |||||
| De ma maman c’est la fête. | |||||
| Et, cherchant pour elle un présent, | |||||
| je me revois, jeune fillette, | |||||
| m’appliquant à un compliment | |||||
| où il est question de sagesse | |||||
| de leçons sues, d’obéissance, | |||||
| de respect envers la maîtresse. | |||||
| Charmants mensonges de l’enfance ! | |||||
| Nombre d’années se sont enfuies. | |||||
| Et maintenant, ils n’ont plus cours | |||||
| ces jolis présents des petits | |||||
| où ils enferment leur amour! | |||||
| Mais pour le cœur d’une maman, | |||||
| les enfants ne grandissent pas. | |||||
| Alors, pour ce jour seulement, | |||||
| en arrière faisons quelques pas. | |||||
| Tes cheveux sont un peu moins blancs | |||||
| Et, les bras chargés de souvenirs, | |||||
| c’est avec un cœur de dix ans | |||||
| que ta fille vient te les offrir. | |||||
| Après vingt ans, ils te diront, | |||||
| fidèle reflet d’un cœur aimant. | |||||
| Toute la tendresse et l’affection | |||||
| que j’offre ce jour à maman. | |||||
| Olga Jacqmart 12,11,42 | |||||


Quelle belle et touchante poésie , merci !