Jour du poème à l’autre 3


PDP 2010Demain, vendredi 12 mars, c’est le Grand jour du poème à l’autre ! 

La médiathèque de Bourges a décidé d’offrir à toute personne qui entre à la médiathèque, un poème. Pour cela, quatre lectrices de la Compagnie Le Vent des mots se relayeront de 12 h 30 à 18 h 30, sans interruption.

Il y en aura pour tous les goûts et toutes les oreilles !


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3 commentaires sur “Jour du poème à l’autre

  • Dominique Laganne

    C’est chouette ! Et pourquoi pas nous offrir aussi quelques poèmes sur Chermedia ?

    En voilà un que j’ai écrit, c’est un haïku.

    Et si tu l’oublies
    La vie n’est pas à l’heure
    La roue a tourné

  • Michèle

    Depuis votre départ

    Depuis votre départ, mon bien-aimé,
    L’or et la plume se ternissent, et perdent leur éclat.
    Toujours je pense à vous: ainsi le soleil et la lune,
    Sans cesse de retour, matin et soir renaissent.

    Anthologie de la poésie chinoise .Lieou Tsiun : empereur chinois

  • Hélène Touzel-Paillard

    En ce jour du poème à l’autre, je vous offre ce pantoum écrit par un de mes amis.

    Si vous n’avez aucune idée de ce qu’est un pantoum, allez voir sur internet : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pantoum.

    Eloge d’elles (pantoum)

    Des femmes cheminent sur les routes de terre

    Avec le vent dans leurs cheveux, dans la lumière.

    L’horizon se replie sous les paupières closes

    Et l’infini chaos des recommencements.

    Avec le vent dans leurs cheveux, dans la lumière

    D’un orient frémissant, l’odeur des enfants neufs

    Et l’infini chaos des recommencements

    Ces femmes ouvrent la voie de l’arrière-pays

    D’un orient frémissant. L’odeur des enfants neufs

    Est la promesse nue d’un envol d’hirondelles.

    Ces femmes ouvrent la voie de l’arrière pays

    Où la menthe et le thym ont le goût de rosée

    Et la promesse nue d’un envol d’hirondelles.

    L’horizon se replie sous les paupières closes

    Où la menthe et le thym ont le goût de rosée

    Des femmes cheminant sur les routes de terre.

    Gérald Casteras