DVD


Ados et cinéma, suite (« Paï » de Niki Caro) 3

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=fE7-_Z03Aw4[/youtube]Encore une belle histoire d’abnégation et un film dépaysant, avec de jeunes acteurs talentueux, cette fois non plus au Canada, mais en Nouvelle-Zélande :« Paï, l’élue d’un peuple nouveau » / « Whale Rider » (2002) de la réalisatrice Niki Caro.

paï

Paï est une jeune adolescente issue d’une tribu maori, son grand-père est le chef incontesté du groupe mais il refuse de lui passer le flambeau, préférant de loin un garçon… … … Mais ce sera sans compter sur la volonté et la tenacité de sa petite-fille (jouée magnifiquement par Keisha Castle-Hugues, qui fut nominée à l’Oscar 2002 de la meilleure actrice pour son rôle).
Ce film là-encore familial est adapté du roman de l’écrivain maori Witi Ihimaera « Whale Rider » (« Païpeka, l’élue d’un peuple nouveau »).
Récompenses : Prix du Public au Festival de Sundance, ainsi qu’aux festivals internationaux de Toronto, San Francisco et Rotterdam.

Les habitants de ce village maori de Nouvelle-Zélande se réclament tous du même ancêtre : Païkea, le légendaire « Whale Rider » (conducteur de baleines) qui y débarqua mille ans plus tôt, juché sur le dos d’une baleine.
A chaque nouvelle génération, un descendant mâle du chef reçoit ce titre qui fait de lui le leader et le gardien spirituel de sa petite communauté…
A 12 ans, Paï, petite-fille du chef Koro, est une adolescente douée, sensible et volontaire. Depuis la mort de son frère jumeau (à sa naissance), elle est aussi la seule à pouvoir assurer le rôle « viril », si prestigieux. Mais Koro son grand-père, gardien d’une tradition millénaire, refuse de voir en Paï son héritière : aucune fille n’a jamais été et ne sera jamais « Whale Rider »…
Un vrai chef-d’oeuvre malheureusement peu connu. L’interprétation est exceptionnelle et l’histoire tout simplement belle (sans oublier les paysages néo-zélandais à couper le souffle).

Le mythe de Païkea : dans la légendaire Hawaïki (île originelle des Maoris ?), Kahutia-te-rangi, alias « Païkea », échappe lors d’une sortie en mer, aux manigances de son rival Ruatapu avant d’être sauvé par une baleine qui lui permet de gagner les côtes néo-zélandaises où il fondera une tribu… Cette légende plus que millénaire a été reprise dans de nombreuses oeuvres, en particulier dans le livre « The Whale Rider » de Witi Ihimaera, l’oeuvre dont est tirée « Paï ».


Ados et cinéma (« Ralph » de Michael McGowan) 2

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=hIyhl8OEFsE[/youtube]Un petit film familial peu connu, idéal pour les adolescents, et plein de messages positifs allégoriques (abnégation, courage…) : « Ralph » / « Saint-Ralph » (2004) du réalisateur canadien Michael Mc Gowan.

ralph

Hamilton (Ontario) au Canada, années 1950… Ralph Walker, un jeune collégien de 14 ans orphelin de père, est scolarisé dans un établissement religieux à la discipline de fer (le collège St-Magnus, dirigé par le père Fitzpatrick), où la morale et la foi sont de rigueur.
Sa mère hospitalisée d’un cancer étant subitement tombée dans le coma, il espère un miracle pour la sauver : courir le grand marathon de Boston (Massachussetts) et le remporter serait un challenge à la hauteur, du moins l’espère-t-il, encouragé par un jeune prêtre aux idées larges et ancien sportif de renom…
Un premier film indépendant très remarqué, à la mise en scène et au scénario originaux et touchants, entre « Le Cercle des Poètes disparus » (pour l’ambiance scolaire) et « Chariots de feu » (pour la performance sportive).
Récompensé dans de nombreux festivals, « Ralph » est un film bouleversant dont l’histoire est sublimée par l’interprétation d’un adolescent (Adam Butcher) confronté à la maladie de sa mère et à son incroyable volonté de surmonter les obstacles de la vie…

Un concentré d’amour et d’émotion dans la lignée de « Billy Elliott » ! (un de nos coups de coeur DVD à la médiathèque de St-Florent).


Après le festival de Cannes, des DVD palmés à gogo à la médiathèque de St-Flo

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x9dkqk_extrait-1-le-ruban-blanc_shortfilms[/dailymotion]Après la remise hier soir – par la présidente du Jury Isabelle Huppert – de la Palme d’or 2009 au réalisateur autrichien Michael Haneke pour son film en noir et blanc « Le Ruban blanc » – « Das weisse Band », coup de projecteur sur notre fonds vidéo florentais qui faisait déjà la part belle aux films primés à Cannes, depuis son lancement en 2006 :

« Mission » – « The Mission » du réalisateur anglais Roland Joffé (Palme d’or 1986), avec la sublime B.O. du compositeur italien Ennio Morricone

« La Leçon de piano » – « The Piano » de la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion (Palme d’or 1993), de retour en 2009 pour le superbe « Bright Star » qui se passe dans l’Angleterre victorienne

« Pulp Fiction »du cinéaste américain Quentin Tarantino (Palme d’or 1994), également présent cette année pour présenter son dernier film historique sur les nazis « Inglourious Basterds » (avec Brad Pitt et Diane Kruger)

« Underground » du réalisateur-musicien serbe Emir Kusturiça (Palme d’or 1995)

« Secrets et mensonges » – « Secrets And Lies » du britannique Mike Leigh (Palme d’or 1996)

« Rosetta » des frères belges Jean-Pierre et Luc Dardenne (Palme d’or 1999)

 

« Dancer In The Dark » (mon coup de coeur spécial) du très polémique danois Lars Von Trier (Palme d’or 2000 et Prix d’interprétation fémine pour la chanteuse islandaise Björk qui tenait là son premier rôle au cinéma, dans une comédie musicale hors-norme !), de retour à Cannes avec le sulfureux « Antichrist » qui a été récompensé lui aussi en la personne de l’actrice française Charlotte Gainsbourg (Prix d’interprétation féminine 2009)

« Le Pianiste » – « The Pianist » du réalisateur polonais Roman Polanski (Palme d’or 2002)

« Le Vent se lève » – « The Wind That Shakes The Barley » de l’anglais Ken Loach (Palme d’or 2006), de retour lui aussi cette année avec l’ex-footballeur et acteur corse Eric Cantona, ici dans son propre rôle avec « Looking For Eric » : réplique déjà culte : « I’m not A Man, I am… Cantona » (putaingue !).

Voilà pour nos DVD palmés, mais il y a encore beaucoup d’autres films simplement sélectionnés ou ayant obtenu certaines distinctions autres que la Palme d’or (exemple : Sélection officielle, Caméra d’or, Prix du Meilleur Scénario, Prix d’interprétations…) parmi lesquels nous vous conseillons :

« Persepolis » des réalisateurs-dessinateurs Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi (Grand Prix spécial du Jury 2007), d’après la BD du même nom publiée aux éditions l’Association (une vraie réussite !)

« Valse avec Bachir » – « Waltz With Bashir » de l’israélien Ari Folman (sélection officielle 2008) : selon moi un tel chef-d’oeuvre de l’animation adultes (comme le précédent) aurait mérité la Palme d’or l’année dernière, sans doute plus que « Entre les murs » (mais bon…)

« Lemming » du génial réalisateur franco-allemand Dominik Moll (sélection officielle 2005)

« Qui a tué Bambi ? » de Gilles Marchand (sélection officielle 2003 pour ce thriller médical filmé à l’hôpital Jacques Coeur de Bourges !)

« Mulholland Drive » bien sûr, du génial David Lynch (Prix du Meilleur Scénario & Prix d’interprétation féminine pour les 2 actrices Laura Harring & Naomi Watts en 2001)… … … Et enfin :

« Mon oncle » de Jacques Tati alias « Monsieur Hulot » (Grand Prix spécial du Jury 1958), fêté en 2009 grâce à une exposition parisienne avec la reconstitution de la fameuse villa Arpel.

Alors, les cinéphiles du canton de Chârost et des environs de Saint-Florent, qu’attendez-vous pour venir vous inscrire et emprunter nos documents ? Pour info, la cotisation DVD est de 7 euro à l’année et permet l’emprunt de 2 films pour une durée de 15 jours… … … Nous ne vous déroulerons pas le tapis rouge, mais vous aurez tout de même droit à la fameuse « montée des marches » (et toute l’année en plus !), avec ou sans smoking et robes de soirée.

("Das Weisse Band" de M. Haneke)

("Das weisse Band" de M. Haneke, Palme d'or 2009)


De l’usage des herbes aromatiques comme remède à la crise ambiante….

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=AX4C4ntPy6Q[/youtube]Coup de coeur pour la comédie britannique décapante et « stupéfiante » de Nigel Cole, à l’heure où les bourgeons réapparaissent en ce début de printemps : « Saving Grace » (2000) est un bijou d’humour décalé (ici la fameuse scène des cornflakes !) qui plaira à tous les publics, du jeune ado libertaire à la mamie branchée.

Un film idéal pour rire de l’adversité et se redonner du punch, on en a tous besoin en ce moment (cette hilarante comédie ne fait nullement l’apologie de substances illicites, contrairement aux apparences, mais plutôt au final… … … l’apologie de la littérature : l’actrice Brenda Blethyn, jouant ici une pauvre veuve en faillite – Grace – obligée au départ de se lancer dans la production du chanvre indien pour éponger les dettes de son défunt mari, trouve une solution encore plus lucrative en publiant ses mémoires et son histoire d’amour avec le dealer français rencontré à Londres, joué ici par Tchéky Karyo. Moralité : seul le livre peut nous sauver ???).

Un film recommandé par … Doc Gynéco (lui aussi sauvé par le livre finalement, grâce à sa rencontre avec la « romancière » castelroussine Christine Angot)


Cinéma coréen (suite)

Toujours dans le cadre de la sortie en France d’un grand film coréen hier 18 mars (« The Chaser »), voici un autre film remarquable (mais déconseillé aux – 16 ans tout de même) après le polar « Memories of Murder » de BONG Joon-Ho : le film fantastique (ou d’horreur ?) « 2 soeurs » – « A Tale of Two Sisters » (2004), du réalisateur sud-coréen KIM Jee-Woon.

(www.allocine.fr)

(www.allocine.fr)

Film psychanalytique ou d’épouvante ??? Un peu les deux à mon avis, puisqu’ici on passe sans cesse de la réalité aux fantasmes délirants d’une des deux soeurs en question, Sumi (la première scène du film nous la montre d’ailleurs hagarde, dans la salle froide et aseptisée d’un hôpital psychiatrique, on est d’ores et déjà prévenu du drame qui a eu lieu…).
Son père s’est remarié suite au décès de sa mère – à la fois absente et omniprésente dans le film – et elle n’accepte ni la situation tragique de cette disparition maternelle, ni sa marâtre de belle-mère, qui la déteste réciproquement et la brutalise (un peu à la manière des contes de fées européens, « Cendrillon » en tête).

L’emménagement au sein d’une nouvelle maison dans un endroit magnifique mais isolé – superbe photographie et mise en lumière ici – va accentuer cet état de fait, et d’étranges phénomènes vont apparaître : cauchemars (ou rêves éveillés ?), portes d’armoire qui grincent, sentiment d’une présence inquiétante dans cette fameuse armoire – qui sera un élément essentiel du scénario, on le découvre à la fin, lorsque le puzzle est reconstitué – ou sous l’évier de la cuisine, accès de colère et affrontement entre Sumi et sa belle-mère, au sujet de sa soeur plus faible et harcelée par cette « concurrente » de la mère divinisée, crises de folie meurtrière…
Mais tout ceci est-il la réalité, ou les images qui défilent dans l’esprit troublé de Sumi, lorsqu’elle oublie de prendre ses cachets ??? Au spectateur de se faire son opinion…

Comme dans d’autres films asiatiques du genre (« Ringu » du japonais Hideo Nakata et son remake US « Le Cercle », ou bien « The Eye », film thaïlandais des frères Pang également pillé par Hollywood…), ici l’angoisse extrême n’est pas tant dûe aux images violentes et à l’hémoglobine, qu’à tout ce qui est suggéré, parfois par de simples objets du quotidien : un bruit bizarre dans la maison, une télé qui s’allume, de l’eau qui coule, le sentiment d’une présence derrière soi…
L’aspect des spectres – typiquement asiatiques – y est pour beaucoup également : corps difformes et démarche hésitante, longue chevelure noire et yeux exorbités qui glacent le sang. Si vous avez vu (dans « Le Cercle » – « The Ring » de Gore Verbinski, 2003) le fantôme chevelu de Samara remonter d’un puits avec ses longs doigts crochus, puis s’approcher pas à pas de « votre » écran de télévision, pour le traverser et rentrer dans la « réalité » de « votre » salon, vous pouvez me comprendre !!!

« Deux soeurs » a obtenu le Grand Prix 2004 du Festival du film fantastique de Gérardmer (Vosges). Bon visionnage…


Rêve, angoisses et mystères (dans la tête du cinéaste David Lynch)

David Lynch : voilà une légende vivante, un cinéaste américain hors-norme, loin des films commerciaux habituels de Hollywood, son univers est unique en son genre (pervers, étrange, incompréhensible pour certains), à ne pas conseiller aux personnes sensibles… Mais quel génie ! Véritable touche-à-tout, Lynch (né en 1946 dans l’Etat du Montana) est également peintre et musicien, on le sent à travers sa filmographie, qui accorde beaucoup d’importance aux effets visuels (éclairages, tons rouge et bleu de la photo omniprésents, importance accordée à certains objets comme par exemple les lampes et les abat-jour dans « Mulholland Drive » mon film préféré de Lynch…) et sonores (bruitages, importance de la bande-son dans les effets recherchés sur le spectateur).[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=u8W0Ed7ARgc[/youtube]
(D. Lynch, source www.davidlynch.ifrance.com)

(D. Lynch, source www.davidlynch.ifrance.com)

Je conseillerais trois films majeurs – en dehors du film le plus connu qu’il ait réalisé, à savoir (The) « Elephant Man » – parmi ses plus angoissants :

« Blue Velvet » (1987) : l’histoire d’un jeune homme un peu trop curieux et voyeur sur les bords (Kyle MacLachlan), qui mène sa petite enquête, après la découverte non loin de chez lui d’une oreille humaine, surla vie privée d’une mystérieuse chanteuse (Isabella Rossellini qui partagea un temps la vie de Lynch), soumise à un dangereux pervers psychopathe (Dennis Hopper)… Ce film déconseillé aux – 16 ans (comme les suivants d’ailleurs) a obtenu le Grand Prix du Festival du Film fantastique d’Avoriaz lors de sa sortie.

« Lost Highway » (1996) : un jeune couple (joué par Patricia Arquette et Bill Pullman) reçoit chaque matin, avec le courrier du jour, une mystérieuse cassette vidéo, montrant d’abord des vues extérieures de leur maison, puis peu à peu des scènes intérieures intimes…

(www.davidlynch.ifranc.com)

("Lost Highway", www.davidlynch.ifrance.com)

« Mulholland Drive » (2001) : une jolie actrice (sublime Laura Harring) perd la mémoire suite à un accident de voiture sur la corniche des hauteurs de Los Angeles, elle se réfugie chez une jeune actrice débutante (Naomi Watts), qui va l’aider à mener l’enquête sur sa vie antérieure…

(N. Watts & L. Harring dans "Mulholland Drive", www.davidlynch.ifrance.com)

(N. Watts & L. Harring dans "Mulholland Drive", www.allocine.com)

Ce film a obtenu 2 récompenses : Grand Prix de la Mise en scène au Festival de Cannes 2001 et César du Meilleur film étranger 2002… Plus qu’un simple thriller psychanalytique, ce film est à lui seul une véritable leçon de cinéma, où Lynch ne nous dit pas autre chose que ceci : les émotions du spectateur (comme dans la scène-culte du « Club Silencio ») peuvent naître de rien ou presque, à savoir une « illusion », un simple décor de carton-pâte (il s’est aussi sans doute autodécrit à travers le rôle du jeune réalisateur – ici joué par l’acteur Justin Théroux –  en conflit avec la production, véritable mafia hollywodienne décrite avec beaucoup d’humour noir !)… Après avoir vu ce chef-d’oeuvre 7 ou 8 fois afin d’essayer d’imbriquer les divers éléments du puzzle et tenter une interprétation, j’avoue que je n’arrive toujours pas à y trouver une logique cartésienne (à part le fait que les deux actrices ne feraient finalement qu’une, à travers un subtil dédoublement de personnalité ? C’est aussi le cas de Patricia Arquette qui joue deux rôles différents dans « Lost Highway », une fois blonde, l’autre fois brune), mais quel bonheur, quelle ambiance !

Le dernier David Lynch sorti en France, « Inland Empire » (2007, 2H52 min. !), est apparemment toujours dans la même veine fantastico-morbide que les trois précédents films cités, et là encore les critiques sont partagées, on adhère ou pas à son univers, mais l’important ici, hors de toute compréhension du scénario, réside dans l’ambiance si particulière qui met délicieusement mal à l’aise le spectateur…

(Une scène de "Blue Velvet", source www.davidlynch.ifranc.com)

(Une scène de "Blue Velvet" avec ici D. Hopper, www.davidlynch.ifrance.com)

Certaines images de Lynch (sans oublier la musique très adaptée du compositeur Angelo Badalamenti comme sur « Mulholland Drive ») sont indélébiles dans notre cerveau, et c’est aussi cela qui fait la force de ce réalisateur, qui ne laisse nullement indifférent, tout comme son modèle et homologue Kubrick (ex. « Orange mécanique » / « Clockwork Orange », voire « Shining » ou encore « Eyes Wide Shut »).

Pour plus d’informations sur le cinéaste, voici un site francophone non-officiel mais intéressant par sa partialité :
http://www.davidlynch.ifrance.com

Et puis jeudi 29 janvier à 20h35 sur Arte : « Sailor et Lula » / « Wild At Heart » (Palme d’Or du Festival de Cannes 1990) du réalisateur américain (avec Nicholas Cage et  l’actrice fétiche Laura Dern), un polar mystique et hallucinatoire tout autant qu’une romance amoureuse moderne des années 80-90 à (re)découvrir.
 
Pour terminer, voici en vidéo une très intéressante série d’interviews du maître (sur le site Allociné) qui répond à plusieurs questions de spectateurs piochés au hasard, il nous dévoile à l’occasion quelques clés sur sa méthode de travail et le contexte de son oeuvre…
 
 
« Mulholland Drive » est disponible en DVD à la médiathèque de St-Florent (F LYN), vous trouverez aussi les autres films de David Lynch grâce à la DLP du Cher et son réseau départemental.


A comme appoggiature, D comme doublure, Z comme Zygel

Vous le connaissez un peu ou beaucoup, Jean-François Zygel est un pianiste et pédagogue hors-pair. A la télévision sur France 2, nous avons pu le voir (un peu tard dans la nuit, tout de même) dans son émission de l’été « La boîte à musique », aussi bien en 2006, 2007 qu’en […]


16 décembre : journal d’un rat de bibliothèque 1

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