Polar


Atelier d’Ecriture Polar : Vécu/Vérité et Fiction à la Carrosserire Mesnier

En avant première du Festival « Les Nuits Rallongent »: La Carro accueille l’auteur Thierry Crifo Samedi 14 avril de 10h à 12h et de 14h à 18h Dimanche 15 avril de 10h à 12h et de 14h à 17h Atelier ouvert à toutes et tous Les débutant(e)s sont les […]


ATELIER d’ECRITURE POLAR avec l’auteur Christian ROUX

Contenu de l’atelier : A l’aide de consignes d’écritures, découvrez comment une histoire se construit, et travaillez l’évolution de personnages. Chaque consigne donnera ainsi naissance à une nouvelle, ou à la possibilité d’une nouvelle, … Pour se plonger dans une certaine ambiance, on travaillera autour de « la nuit ». Alternance de temps d’écriture et de lecture


Polar et bonne bouffe avec la collection « Suite noire » sur France 2 cet été 5

Les amateurs du romancier noir Jean-Bernard Pouy et de son école littéraire à l’humour bien trempé (« Le Poulpe » et autres précieusetés…) doivent se ravir : bonne surprise sur France 2 hier soir dimanche (à 22h30 env.) avec le second volet de la série télé « Suite noire » adaptée de la collection du même nom aux éditions La Branche, elle-même étant un hommage-pastiche de la fameuse « Série noire » de Gallimard.[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x9tlr6_interview-emmanuelle-bercot-tirez-s_shortfilms[/dailymotion]

 Hier « Tirez sur le caviste » adapté du roman de Chantal Pelletier par Emmanuelle Bercot (jeu de mot d’après le roman d’origine « Tirez sur le pianiste » de l’américain David Goodis, adapté au cinéma en 1960 par le français François Truffaut), fut un régal dans tous les sens du terme : la rencontre entre une jeune cuisinière rebelle et homosexuelle (Julie-Marie Parmentier, toujours aussi excellente de rôle en rôle malgré son jeune âge) et un vieux vigneron bourru mais gourmet (joué par le glacial danois Niels Arestrup, parfait dans ce rôle de brute psychopathe au coeur tendre et au palais affirmé), commence et finit mal, mais entre les deux, une étrange et « tendre » relation de patron à soubrette s’engage, et aurait pu prendre un chemin heureux… … … Seulement voilà, nous sommes dans un polar, ou plus exactement dans un « roman noir », et c’est là que ça se complique, pour le plus grand bonheur du lecteur-téléspectateur !(Julie-Marie Parmentier, www.france2.fr)

Dialogues aussi savoureux que les mets raffinés que concocte la jeune servante-cambrioleuse aux dreadlocks, scènes interdites aux – 16 ans (public averti et amateur) et petit rôle du sieur Jean-Bernard Pouy himself en patron de bar obsédé sexuel, qui finit une prune entre les deux yeux (!), paysages provinciaux de Dordogne en hiver qui fleurent bon la France profonde, mais aussi le drame social qui couve : cette adaptation fut une grande réussite pour une première, ça promet pour la suite !…

Résumé selon l’hebdomadaire Télérama :

« Rater un céleri rémoulade n’est pas mortel. Sauf pour Viviane, cuisinière pitoyable, dégommée d’un coup de revolver par son mari, gastronome trop longtemps frustré. Mais si le crime ne pèse guère sur l’estomac du vigneron misanthrope, il digère beaucoup moins la diète imposée par son célibat. Lorsqu’il repère chez Aline, zonarde échouée sur un banc public, de vrais talents de cordon bleu, il l’engage sur-le-champ. Entre le Petit Chaperon roux et le vieil ogre s’installe une étrange relation marquée par la violence et la domi­nation, un face-à-face brutal où l’un des deux, c’est sûr, dévorera l’autre… ».

Petites citations savoureuses pour finir : (1ère phrase, www.evene.fr) « Le céleri rémoulade était dégueulasse, et ma femme vraiment trop mauvaise cuisinière, je n’en pouvais plus, j’ai tiré. » ; « J’étais là, devant mon assiette, déconfit, l’appétit coupé, je ne sais pas comment j’ai pu me retenir d’exploser tout de suite »… … … Mesdames, à vos fourneaux, sinon gare aux pruneaux !


Le coupable qu’il nous faut

Tranchecaille / Patrick Péchereau/Série Noire/Gallimard/2008    1917. Les tranchées, le grand embourbement, le déluge, celui décrit par les Dorgelès, Barbusse, Genevoix.Un univers ou la vie des poilus compte pour du beurre. L’ offensive Nivelle vire à la grosse boucherie, le moral des troupes est au plus bas. Un lieutenant français […]