Jeudi 26 janvier, Bourges : 7 heures
Jean-Pierre, Pierrette, Jean-Luc, Josiane B., Helen, Isabelle B., Camille, Jean-François, Maire-Jeanne, Laurence, Jasmine, Frédéric, Boris, Martine, Béatrice, Bernadette, Josiane M., Elisabeth, Danièle, Isabelle R., Bernard, Michèle S., Valérie, Michèle T. et Pierre : 25 bibliothécaires bédéphiles ou béotiens (comme moi) curieux de découvrir se qui se cache sous les bulles d’Angoulême…
Angoulême, 12 heures :
Malgré des frimas annonciateurs des rigueurs à venir, le voyage en car s’est bien passé et nous partons par petits groupes à l’assaut du festival.
Le Monde des Bulles, le Nouveau Monde, les expos,
une crêpe ? difficile de faire un choix !
Dans l’espace des « grands éditeurs « , je découvre l’énorme société Ankama, puis au hasard des stands une jeune illustratrice qui publie son premier album « Morphine » : c’est Juliette Fournier.
Ensuite direction Le Nouveau Monde , le royaume des petits éditeurs où l’on trouve de tout : BD, mangas, hybrides de tout poil qui parlent toutes les langues et surtout dessinent, esquissent (ou esquivent). J’y remarque entre autres les éditions IMHO.
Auditorium du conservatoire, 17 heures :
rencontre « les Toon books » avec Françoise Mouly, Agnès Rosenstiehl, Claude Ponti et Philippe Coudray ; nous sommes une douzaine du groupe à savourer ce moment d’échange autour des « premières BD » ; c’est un peu comme si on se retrouvait en famille.
Saintes, parking de l’hôtel, 22 heures 45 :
Après un dîner sympa au restaurant avec quelques collègues, un footing improvisé et une bonne heure de car (aléas des réservations…), chacun regagne sa chambre rapidement (merci à l’Association des amis de la Bibliothèque qui nous offre le trajet et l’hébergement).
Vendredi 27 janvier, 9 heures 50 :
et l’on repart pour de nouvelles aventures !
Théatre d’Angoulême, 11 heures 45 :
Il faut faire la queue pour assister à la rencontre dessinée avec Etienne Davodeau sous la houlette de Sylvain Lesage, mais alors quel bonheur de voir et d’entendre cet auteur expliquer le cheminement qui a abouti au magnifique album « Les Ignorants ».
Conservatoire, 14 heures (pas le temps de déjeuner) :
Débat « les super-héros sont-ils mortels ? » par Xavier Lancel avec Alex Nikalovitch et Jean-Marc Lainé ; autant vous dire qu’ils sont tombés dans les comics dès leur plus jeune âge et …y sont restés ! a mon grand étonnement, je suis captivée par leurs propos : mythe initiatique fondateur, morts annoncées et résurrections suspectes (sosie, acteur, congélation,…)
Merci à Watchtower Comics pour la photo.
Espace Castro, 15 heures 30 :
quelques dizaines de volées de marches plus tard et je découvre enfin l’expo sur Art Spiegelman ; je connaissais Maus qui m’avait bouleversée mais pas ses oeuvres antérieures ni le magazine Raw.
Juste le temps de faire un petit tour au Musée du papier pour voir l’expo sur l’Ours Barnabé et me faire dédicacer 2 albums par le modeste et génial Philippe Coudray.
Angoulême, 18 heures :
C’est l’heure du retour (déjà) ; dans le car nous échangeons autour de nos découvertes ; chacun se rend compte qu’il n’a pu voir qu’une petite partie du festival…Bonne humeur, projets, fous-rires nous accompagnent jusqu’à Bourges où nous arrivons vers 23 heures 30.
Nous nous promettons de nous retrouver pour d’autres escapades aussi riches humainement et intellectuellement.
Merci à Jean-François qui va tous les ans au Festival et nous a donné envie de le suivre à travers ses articles et ses présentations orales et écrites de BD.
Merci beaucoup pour cette aventure au cœur de la BD!!! J’y ai ramené des moments inoubliables et des trésors dédicacés. Les rencontres avec les auteurs et aussi avec les éditeurs voire même avec les libraires ont été une super expérience!! Le salon des mangas (Mangasie) a été une découverte pour moi, voir une révélation : les mangas c’est pas si mal!!!
A bientôt tous pour de nouvelles aventures! (avec Jasmine on a fait une sélection de BD à acheter: le budget risque d’exploser!!)
Isabelle B.
En ce qui me concerne j’ai profité pleinement de ce 39ème festival international de la bande dessinée d’Angoulême, même si un jour et demi c’est un peu juste, parce qu’il faudrait au moins trois jours pour tout voir.
J’ai vu tellement de choses que je ne savais plus où donner de la tête.
Je tiens à remercier fortement la DLP et son équipe, l’association des amis de la Bibliothèque du Cher, ainsi que le groupe de participants pour l’ambiance générale qui était très agréable et les échanges entre nous ont été enrichissants, et d’un point de vue professionnel aussi.
Merci à vous tous de m’avoir fait vivre deux jours exceptionels.
Deux jours dans le monde des bulles et des vignettes. Deux jours dont on revient la tête et les mains pleines.
J’ai moi aussi apprécié le salon Mangasie, où un mangaka (auteur de mangas, ndlr) était présent pour l’évènement. Mais j’aurai l’occasion d’en reparler… Le coin des éditeurs indépendants était aussi très intéressant.
En ce qui concerne les super-héros, j’ai eu le plaisir de suivre l’autre conférence de Jean-Marc Lainé sur les 50 ans des éditions Marvel. Mais de ça aussi je reparlerai 😉
Merci Marie Jeanne de nous proposer ce type de stage, et merci aux amis de la bibliothèque du Cher de le financer. On croit connaitre le monde de la BD, mais il n’en est rien. Il y tellement de variétés dans la BD, qu’il ne faut pas négliger ce secteur dans nos bibliothèques et ainsi faire découvrir à nos lecteurs cet univers parfois méconnu.
Un grand merci pour ce stage , le monde des bulles est à découvrir ! Un grand merci à la DLP et aux amis du Cher de nous permettre d’aussi belles escapades !
Merci beaucoup de nous avoir permis de nous rendre au paradis des BDphiles ! Que du bonheur !
J’ai aussi découvert que le public de bandes dessinées est très masculin. Il n’y avait que des mââles(sauf quelques bibliothécaires, ou presque)!! Nous avons pris un bain de testostérones ! Ca change des bibliothèques…
Plus sérieusement, même en connaissant un petit peu la BD, c’est étonnant de voir toutes ces variétés de genres, de productions, de styles, … On n’a pas fini d’en découvrir, pour notre plus grand plaisir.
Les conférences (simples ou déssinées) étaient enrichissantes sur les méthodes, les pratiques d’éciture – ou plus exactement de dessin – des auteurs. Les expositions aussi étaient interessantes. Mais je ne peux pas toutes vous les décrire dans un commentaire …
Autre particularité de ce festival, c’est qu’un auteur de bandes dessinées à un visage inconnu ! Alors on pouvait en croiser dans les rues ou dans les couloirs sans savoir qui c’était !! Dommage ! On n’arrivait pas toujours (voir jamais) à lire leur laissez-passer … Sauf Art Spigelman, en l’occurence président du festival, que l’on a croisé deux fois, et que l’on bien pu repérer grâce aux attentions de son entourage …
Bref, je repars quand vous voulez !!