Autant l’annoncer sans attendre, cet article ne sera ni outrageusement sexy ni délicieusement fleuri. Le choix qui est fait est de vous proposer ici du dense, du sérieux, de répertorier des observations et des analyses qui scrutent, construisent les usages liés au numérique et qui interrogent l’évolution des bibliothèques. Pour poser les bases documentaires du groupe de travail pilote que la DLP 18 met en place sur la question de la lecture numérique, dans le sillage d’autres bibliothèques qui se questionnent et ont ouvert la voie, la BU de Angers, la BM de La Roche sur Yon notamment.
Pour entrer dans le vif du sujet, cet article de Virginie Clayssen, Génération « à la demande » : natifs de l’Internet ou pas, nos vies sont mobiles, nos usages aussi !
Oui mais alors, Le livre papier est-il condamné ? cela s’est pas mal discuté au dernier Salon du livre de Paris avec éditeurs et écrivains, Arnaud Maïsetti y était et met en partage sa réflexion. Rassurez-vous la réponse est non, le papier n’est pas en danger !
Ce sont de nouvelles façons de lire, de nouvelles créations de l’esprit, qui s’inventent, se cumulent avec le livre papier.
Par exemple, avec le livre électronique, ou e-book, ou e-reader, ou liseuse, ou livrel, ou tablette de lecture, ou codex numérique, ou…?; François Bon est utilisateur de longue date, c’est cinq-milles-pages-en-poche pour Joachim Séné, et ses explications tricot partout avec elle pour une lectrice-blogueuse-tricoteuse décomplexée !
Et à voir les mines concentrées des bibliothécaires sur le stand du conseil général pendant le Printemps de Bourges, ces nouveaux supports de lecture presque magiques* intéressent… Nous avions en démonstration trois e-books, prêtés gracieusement pour ces quelques jours par la société Bookeen et par 4D Concept, deux Cybook et une Tablette iLiad . Je les remercie bien chaleureusement ici. Malheureusement pas de tablette Sony PRS …tant pis, on essayera d’en avoir pour la suite.
J’avais prévu de vous vanter les avantages du e-book, mais F m’enlève les mots du clavier alors je vous renvoie une fois de plus chez lui ! tout y est, l’actualité support avec liens pour suivre les nouveautés, le rappel des usages, la bibliothèque embarquée dans la poche …et demain sans doute de nouvelles possibilités que l’on commence à peine à imaginer, annoter sur e-book, partager des notes de lecture avec une communauté amie, faire des recherches sur le contenu des livres virtuels, l’arrivée de l’encre électronique couleur, le support pliable sur lequel on télécharge en quelques secondes depuis la librairie, le kiosque de presse ou la bibliothèque municipale …ce n’est pas de la science-fiction, la technologie avance désormais très vite !
Et comme rien ne remplace l’expérimentation personnelle, j’espère que c’est à vous que je cèderai bientôt la parole sur ces ondes, bibliothécaires du réseau de lecture publique du Cher ( quand aux autres, lancez-vous du côté de chez vous !) .
Première réunion de ce groupe pilote auquel vous êtes conviés avec insistance: le 12 juin prochain. Répondrez-vous présent ?
A suivre prochainement: métier – contenus – et vos remarques ?
pas sexy en effet, mais quelle excursion dans l’univers des machines à stocker l’immatériel!
A quand la nanopuce intégrée dans la boîte crânienne et directement reliée aux réseaux numériques? C’est moins encombrant et tout aussi fun!
C’est vrai que j’en rêverais presque…et le regard numérique pour photographier tout ce qui m’emplit les yeux quand je viens au travail le matin, pouvoir le télécharger d’une pensée sur l’ordinateur …rêve ou cauchemar je ne sais plus !
Le groupe de travail lui a vocation à être bien réel, et pas cauchemardesque !
Pingback: Le cheptel s’agrandit « La Vache qui lit
Fiers de compter parmi les copains de La Vache qui lit ici dans le Cher !
Pour fêter çà, je vous rajoute à tous un petit lien vers la leçon inaugurale de Gérard Berry au Collège de France: il nous raconte pourquoi et comment le monde est devenu numérique …l’informatique plus vaste que le seul ordinateur, un espace d’innovation sans limites autres que celles de l’imagination et des mathématiques, je vous laisse écouter (podcast).
Eh bien moi aussi je veux bien faire partie du cheptel « vache qui lit »…alors au 12 juin!
Ces bib qui travaillent même le dimanche !
Enregistrée Michèle, pour la BM de Avord c’est ça ?
Oui oui d’Avord!@ plus!
Maryse et moi serons présente le 12 juin.bonne nuit. jacqueline
Ces bib qui veillent même la nuit ! enregistré Méry es Bois, à bientôt Jacqueline et Maryse.
Le cheptel du Cher se constitue, n’hésitez pas à vous renseigner, et à rouspéter si je vous ai oublié …
kathie c ça va etre genial e book jocelyne
Je te réponds en direct Jocelyne, puisque je vois que tu es sur les deux écrans à la fois !l’adresse est bonne cette fois ! dommage que pas de photo de toi au Printemps avec e-book, parce que quel enthousiasme !
Pingback: CherMedia » agenda » Le 12 juin réunion dlp18: lire numérique
En attendant cette rencontre, un dossier est paru dans les inrockuptibles du 15 au 19 mai sur le numérique avec, à l’intérieur, une double page intitulé « les épreuves du livre numérique ».
On y aborde successivement les nouvelles expériences de lectures engendrées par les livres numériques, les tablettes de plus en plus performantes, le côté populaire de cette forme de lecture avec les smartphones, le PDA et l’Iphone et les différentes études sociologiques ou économiques.
En fin de papier sont abordés quelques points négatifs quant à la démocratisation de ces nouvelles habitudes de lectures tels que le prix, la multitude d’offres, les formes de fichiers différents…
Je vous laisse l’adresse du site des inrock’ si vous voulez jetez un coup d’oeil.
http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/article/la-revolution-mobile-4-les-epreuves-du-livre-numerique/
Vivement cette rencontre, merci Stéphanie! C’est super de commencer à discuter dès maintenant, sont là pour ça aussi les commentaires !
Suis allée voir l’article que tu nous signales: à lire en effet. Avec un œil critique aussi, parce que dire aussi péremptoire que la lecture nomade ne sera pas lecture de « classiques » – de fictions ?-, c’est oublier qu’il n’y a pas que Les frères Karamazov non plus en fiction. Et justement, on se posera aussi cette question ensemble, que lire sur ces supports nomades.
Et on essaiera d’avoir des e-books, mais aussi des téléphones portables.
Très intéressant article à lire, qui pose bien les bonnes questions, les DRM, le coût qui est frein à la démocratisation, et l’évolution incontournable de ces supports et de nos pratiques!