Inséparables depuis l’adolescence, Marine et Aurore s’engagent dans l’armée, puis acceptent une mission de six mois en Afghanistan.
Elles vont être confrontées à la souffrance physique (mutilation, la mort), psychique (angoisses, interventions sur le terrain) et à la laideur de leur camp militaire.
Au retour, l’armée leur propose trois jours de « décompression », au cours desquels elles doivent réapprendre à vivre normalement et à oublier la guerre.
Comment évacuer le vécu ? La part de violence encrée en elles ? En fait rien ne se passera comme prévu…
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Ce qui m’a intéressé dans cette histoire, c’est le thème, peu exploité, des séquelles post-traumatiques de la guerre et de l’engagement des femmes dans l’armée. D’ailleurs, on y voit qu’elle n’est pas une planche de salut. Mais ce roman trouve toute sa force, toute son intensité dans la description de la violence des hommes faite aux femmes. Pour connaître la fin, il faut lire ce livre captivant.
Delphine Coulin signe ici son 5ème livre, élue révélation de l’année 2013 par la revue LIRE, elle est aussi réalisatrice et scénariste du film « 17 filles » sorti au cinéma en 2011 (1 prix, 12 nominations).
Elle envisage avec sa sœur Muriel Coulin, une adaptation cinématographique de « Voir du pays ».