Nicolas Séguy : « J’assume autant l’héritage de la grande chanson française que celui du grand rap français »
Celui qui accompagna les débuts de Grand Corps Malade et fut pianiste de concert du rappeur Kery James ne s’appelle plus « S Petit Nico ». Volant désormais de ses propres ailes, Nicolas Séguy sort aujourd’hui un troisième album. Ayant composé en parallèle la musique du premier long-métrage d’Uda Benyamina, cet artiste bien conscient des enjeux d’image qui s’imposent à la musique se tient aussi prêt à ne pas ménager sa peine sur scène.
» Mon parcours, c’est celui de quelqu’un qui a appris tout petit le piano et le violon. Ensuite, j’ai beaucoup grandi en écoutant ma mère, ma grand-mère et mon grand-père, qui sont pianistes et m’ont bercé de compositeurs comme Frédéric Chopin, Franz Schubert, Béla Bartók. J’ai été très marqué par un champ d’influences particulier, en gros toute l’école française du début du 20ème siècle : Gabriel Fauré, Claude Debussy, Erik Satie.
C’est un univers très riche. C’est drôle car je viens de voir les Victoires de la Musique et les Grammies et cela permet de se rappeller qu’en France, on entend beaucoup parler de cette dualité entre variété et chanson française. Moi, j’assume autant l’héritage de la grande chanson française que celui du grand rap français. Jacques Brel, Georges Brassens, Renaud ou Boris Vian, que j’aime beaucoup.
Mais aussi Ideal J, le premier album d’Oxmo. Ou Youssoupha. Je trouve aussi qu’on a trop tendance à occulter MC Solaar, c’est le premier concert que j’ai vu quand j’étais petit. Avec le recul, je trouve que ses deux premiers albums sont fabuleux, même si le rap français a toujours eu tendance à ne pas le trouver assez « rue ».
Concert en solo!
Réservations: 02 48 74 16 01 ou leluisant18@gmail.com