Un film qui se finit sur cette citation de Louise Michel :
« Maintenant que nous savons
Que les riches sont des larrons
Si, notre père, notre mère
N’en peuvent purger la terre
Nous, quand nous serons grand
Nous en ferons du hachis »
De Louise Michel il n’est pas question mais de Jean-Pierre alias Louise et de ses copines, si ! Vous connaissez probablement l’argument du film : un patron voyou fait vider son entreprise de toutes les machines. Au matin, les ouvrières sont face à une usine vide… Grand luxe, on leur accorde une indemnité de licenciement grandiose : 2000 € par personne… Dans une histoire bien pensante, elles s’uniraient pour créer une coopérative de production et sauver leur emploi et leur entreprise, recouvrant du même coup leur dignité et leur fierté… Mais là, nous sommes chez Delépine et Kervern et forcément ça se complique… Oui, elles s’unissent mais pour décider de faire buter leur patron par un pro… Yolande Moreau – elle est bouleversante et impeccable dans ce rôle de paumée déterminée – est Louise alias Jean-Pierre (ou Jean-Pierre alias Louise), c’est elle qui va le dégoter, le super pro qui va les venger : elle a des relations dans le milieu. Et c’est Michel alias Cathie (ou Cathie alias Michel), joué par Bouli Lanners qui va être choisi pour ce boulot particulier un peu salissant.
Certains parlent d »une comédie déjantée voire désopilante : ce n’est évidemment pas aussi simple que ça. On y retrouve évidemment l’univers glauque et grinçant croisé dans Groland : j’ai plutôt trouvé le film noir même si les scènes décalées ou l’on retrouve Mathieu Kassovitz ou Albert Dupontel complètement à contre-emploi m’ont arrachée des éclats de rire… Vous avez pensé « déjanté », moi je dirais plutôt « engagé » et ce n’est pas une insulte !!! A voir donc 😉
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un film drôle traitant d’un sujet sérieux. L’aspect déjanté présente l’avantage de secouer nos consciences.