L’épopée des steppes – 6ème Partie 1
En écoutant les auteurs mongols et au premier abord, on pourrait croire qu’il existe sinon un conflit de génération du moins un sévère hiatus entre tradition et modernité.
En écoutant les auteurs mongols et au premier abord, on pourrait croire qu’il existe sinon un conflit de génération du moins un sévère hiatus entre tradition et modernité.
TRÉSORS DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE MONGOLIE : Les auteurs français et mongols ont donc été reçus dans la très belle salle où sont exposés les précieux livres mongols conservés à la Bibliothèque nationale. Plusieurs centaines de milliers d’ouvrages attendent un nouveau lieu pour être eux aussi mis en valeur.
Né dans la province de Bayan-Olgii, dans l’Ouest, au sein d’une famille de nomades Touvas, Gasan Tchinag a beaucoup publié en langue allemande, langue à partir de laquelle sera traduite une grande partie de son œuvre, et cela dans de nombreux pays dont la France, notamment aux Éditions Picquier.
Mon nom est Bo’ortchou. Mes os sont très vieux, je suis parvenu aux ultimes lueurs de mon existence. Lentement, je tourne sur mes pieds usés et m’abreuve de ce qui depuis toujours est ma terre, la Mongolie.
Lors des deuxièmes rencontres entre écrivains français et mongols, nous avons eu le plaisir de retrouver Osorjin, qui nous avait déjà fait une forte impression l’an passé. Cet homme au parcours surprenant, nomade ayant fait des études d’hydrologie en Allemagne et ayant délibérément opté pour un retour aux sources dans son Gobi, évoque pour nous ce que la nature, le silence et la proximité des bêtes et des éléments induit comme état poétique.
C’est dans la région de l’Ovokhangai, près des montagnes sacrées et de la rivière Orhon que se sont tenues les deuxièmes rencontres entre écrivains, poètes français et mongols. Dans un camp de yourtes, au milieu des yacks et des crinières folles, sous le haut parrainage des aigles et des grues, nous avons pu savourer la vie nomade, échanger ensemble et réfléchir
Du 20 au 26 juin 2011, à Bat-Ulzii, dans l’Opéra Naturel de Mongolie de l’Ovokhangai, sur un océan d’edelweiss, de crinières et d’aigles, se tiendront les 2èmes rencontres entre écrivains français et mongols où seront élaborées les 3èmes journées culturelles, prévues cette fois en France au printemps 2012.
Rencontre-dédicace avec Patrick Fischmann
En 2010, lors des premières rencontres entre écrivains français et mongols, les auteurs invités par Sébastien Marneur et la Librairie Papillon, ont découvert la grande bibliothèque d’Oulan-Bator.