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A propos de stef18

Adjoint du patrimoine à la médiathèque de St-Florent-sur-Cher depuis 10 ans bientôt, je suis actuellement affecté à la section adultes (commandes de livres documentaires et BD ado-adultes, CD audio et DVD)

Recyclage tropical de tubes planétaires à la sauce coco

Coup de coeur pour l’allemand Señor Coconut (& His Orchestra), de son vrai nom Uwe Schmidt, musicien électro-acoustique de la scène berlinoise désormais installé à Santiago du Chili


Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vache sans oser le demander (expos et concours en photos)

Suite de l’exposition du concours de création sur le thème de la vache à la médiathèque de St-Florent. Voici jusqu’au 5 septembre, date du dépouillement des votes et de la remise des prix, quelques photographies parmi la vingtaine de créations en tous genres déposées en section adultes depuis juin dernier…


L’actrice Danielle Darrieux en visite à St-Florent le 5 septembre 4

Samedi 5 septembre 2009 à 11h00, la ville de Saint-Florent-sur-Cher aura l’honneur de recevoir une légende vivante, la doyenne des actrices françaises, Danielle Darrieux, pour inaugurer en sa présence l’espace communal portant son nom, dans l’ancienne école du hameau de Massoeuvre…


Elections meuh!nicipales à la médiathèque de St-Florent jusqu’au 5 septembre 2009 1

Depuis quelques jours, tous les objets et oeuvres fabriqués par d’anonymes lecteurs florentais (et même de plus loin, jusque dans la Creuse) sont exposés au beau milieu de la section adultes (bientôt des photos dans un nouvel article…) et attendent votre visite.


Psychodrame au « Brico Dream » : poésie à tous les étages et remède contre la déprime

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x9kdmg_avantpremiere-bancs-publics-versail_shortfilms[/dailymotion]Immense coup de coeur pour le dernier film de Bruno Podalydès vu hier soir : « Bancs publics (Versailles Rive droite) » clôt  la trilogie versaillaise – sa ville natale – commencée en 1992 avec 1°) « Versailles rive gauche » puis 2°) « Dieu seul me voit (Versailles chantiers) », avec un joyeux film choral (le casting est impressionnant !) plein de fantaisie et de poésie à la Jacques Tati (la deuxième partie du film s’accélère brutalement et enchaîne catastrophe sur catastrophe dans le fameux magasin de bricolage « Brico Dream » dont les vendeurs sont d’improbables dilettantes aux airs de Gaston Lagaffe !)…

(affiche officielle, www.allocine.fr)

(affiche officielle, www.allocine.fr)

Si vous aviez apprécié comme moi ses deux précédentes adaptations très personnelles du romancier Gaston Leroux (« Le Mystère de la Chambre jaune » réalisé en 2003, suivi en 2005 du « Parfum de la Dame en noir »), jetez-vous sur son dernier long-métrage, vous ne regretterez pas le prix de votre billet ! Toujours le même humour pince-sans-rire, le même décalage et le même jeu d’acteurs, avec pour ne citer que les meilleurs : Claude Rich, Pierre Arditi, Isabelle Candelier et Jean-Noël Brouté que l’on avait découverts tous deux dans les aventures rocambolesques de l’inspecteur Rouletabille, toujours Denis Podalydès et son frère réalisateur et acteur (truculent !) Bruno le barbu, toujours le belge Olivier Gourmet ici en vendeur antipathique à souhait, etc…

Malgré l’absence relative de scénario (principal reproche de ce film, qui réunit en fait plusieurs petites saynètes), on rit énormément, entre les gags visuels de la mise en scène et les jeux de langage des dialogues (très écrits), sans oublier le ridicule de certaines situations (la machine à café « Grospresso » par exemple, et ses portions triples) ; cela dit ce genre d’humour subtil et décalé (et paradoxalement lourd par moments) ne plaira pas forcément à tous les publics.

Pas mal d’émotion aussi dans cette comédie collégiale, où la description de la solitude et de l’absence de réelle communication, au travail ou dans le privé  (thèmes centraux de l’intrigue finalement), dans cette Ile-de-France bourgeoise des Yvelines, est omniprésente et finement amenée au spectateur. Bref, un film français drôle, intelligent et pas rébarbatif à la fois (pas si fréquent !), qui réconcilie le public avec le 7ème art…

Ah oui, j’oubliais : avant la séance, nous avons eu le plaisir de découvrir un drôle de court-métrage québécois : « Next Floor » de Denis Villeneuve (dont voici un extrait et la liste de récompenses internationales).