« Les destinées mènent celui qui consent, tirent celui qui refuse »(Rabelais)
C’est la fin de la première guerre mondiale… Bastien et Ségard peuvent-ils reprendre la vie d’avant ? Apparemment non, le Canada leur tend les bras : ils vont traverser l’Atlantique sur le Paquebot Tenacity et construire leur vie là-bas, loin… Première étape : Le Havre… Le paquebot prend du retard, 3 semaines. Trois semaines qu’ils vont passer à la pension Cordier où ils vont rencontrer et tomber amoureux de la même jeune fille sous le regard parfois sarcastique de Hidoux, le pilier de bar local… Amitié, amour, trahison, voyage… Qui partira finalement ? Où ? Avec qui ?
Le Paquebot Tenacity, un texte de Charles Vildrac, un film de 1933 de Julien Duvivier et une pièce (créée en 1924 par Jacques Copeaux au Vieux Colombier) que j’ai eu la chance de découvrir, dans la mise en scène dePierre Boucard, pendant le festival Off d’Avignon au théâtre de l’Essaïon.
La langue magnifique de Charles Vildrac, la justesse de l’interprétation et de la mise en scène, la profondeur de la réflexion font de ce spectacle une parenthèse bienvenue et émouvante.