Hors de sa retraite il s’échappe
Maigre loup poussé par la faim
Embuscade sur le chemin
La guerre tend ses chausse-trappes
Maigre loup poussé par la faim
A l’affût de la sauvagine
Les vies s’éraflent aux épines
C’est la peur qui nous tient la main
A l’affût de la sauvagine
Il se rafraîchit au ruisseau
Au loin mugit le grand troupeau
Au loin s’embrasent les collines
Il se rafraîchit au ruisseau
L’œil aux aguets le ventre creux
A l’horizon gronde le feu
Le massacre s’enfle à nouveau
L’œil aux aguets le ventre creux
Depuis si longtemps aux abois
Et se dressent les croix de bois
Dessous le ciel fuligineux
Depuis si longtemps aux abois
Mais rien qui puisse le lier
Voici les orages d’acier
Et sur les visages l’effroi
Mais rien qui puisse le lier
Il n’a plus ni proies ni salut
Au fond des tranchées les poilus
Egrènent d’ultimes pensées
Il n’a plus ni proies ni salut
Pour lui vivre c’est vivre libre
Ceux de 14 sous le givre
Sont disloqués par les obus
Pour lui vivre c’est vivre libre
Et mourir aussi mais en paix
Pour ceux cloués aux barbelés
Qu’ils reposent de livre en livre.
Et mourir enfin et en paix
Le temps s’écoule comme l’eau
La guerre n’en finit donc jamais ?
Hello Christian ! Te revoilà parmi nous : tant mieux et merci pour ta contribution
Fin prêt pour le centenaire ! contente de te lire
Hello tutti,
souvent avec vous en pensée, en mots cette fois-ci… Merci à CP et MJC. A+
Et c’est reparti… Comme en 14! Le retour « du » Christian, en très, très grande forme. Félicitations, C’est superbe. C’est un bien beau voyage au bout de la nuit que tu nous a proposé là. Ca (re)donne envie de partir en guerre !ou de lire un bon livre…
Salut JF. Une image pour toi;-)
http://moulindelangladure.typepad.fr/photos/monuments_pacifistes_en_f/gentioux_maudite_soit_la_guerre.html