Les maquis dans la Libération du Cher
La plupart des maquis sont nés à l’initiative de réfractaires au STO, qui dès le mois de décembre 1942 ont préféré se cacher pour fuir l’envoi forcé en Allemagne. Les organisations de Résistance décident dès lors d’encadrer, de protéger et de ravitailler ces maquis de réfractaires, avant de les préparer au combat contre l’occupant. Phénomène rural, les maquis revêtent une réalité différente et contrastée selon les territoires aussi bien en France et que dans une grande partie de l’Europe occupée.
De la maison des Rioux à Allogny, utilisée en 1942 comme refuge par quelques FTPF, aux formations d’août 1944 regroupant plusieurs centaines de FFI dans les bocages et les forêts, les maquis du Cher se sont également adaptés aux évolutions de la lutte clandestine ainsi qu’à l’environnement naturel et humain dans lequel ils se sont développés.
Organisée dans le cadre du 70e anniversaire de la Libération, cette exposition inédite présente de nombreux documents et objets concernant les maquis du Cher. À travers une nouvelle approche chronologique et géographique, elle met en valeur les études récentes qui balayent quelques idées reçues et permettent de mieux comprendre certains aspects de ces maquis comme leur sociologie, leur financement ou encore la forte interdépendance qui les liait aux populations environnantes. D’autres problématiques, au coeur des enjeux de la Libération, sont également évoquées comme les rapports complexes avec les forces alliées ou encore le rôle des maquis dans la reddition de la colonne du général Elster, fait de guerre unique dans histoire de la Seconde Guerre mondiale.
Salle d’expositions temporaires
du 16 mai au 21 septembre 2014
Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher
Site des Archives départementales et du patrimoine
Rue Heurtault de Lamerville
18000 BOURGES