L’Île rose / Charles Vildrac…
Chacun sa madeleine… Au détour d’une étagère… La magie du métier de bibliothécaire : retrouver son enfance en déambulant dans les labyrinthes de rayonnages sous le prétexte de ranger… Et là, L’Île rose que j’avais adoré, petite.
Une histoire d’enfance, d’enfants, Tifernand et sa sœur Rirette dans un Paris qui n’existe plus : l’école communale, les pavés, les copains, les difficultés à finir le mois. Et des journées plus rudes que d’autres : ce jour-là particulièrement, Tifernand, en retard pour l’école, bouscule la vieille concierge de l’immeuble, rate sa composition d’écriture, se fait punir pendant la récréation et finit en retenue… Bref, la galère… Mais… M. Vincent, l’Enchanteur, débarque dans sa vie… Et voilà notre Tifernand s’envolant à bord du « Grand Koraa » vers l’Ile rose, un paradis méditerranéen où tout est prévu pour l’épanouissement des enfants, un terrain d’aventures où chacun peut, individuellement et collectivement, exercer, dans la gaîté, son esprit d’initiative et de créativité !
Un classique de la littérature de jeunesse, paru pour la première fois en 1924 et réédité par les éditions Thierry Magnier en partenariat avec la Joie par les Livres, peut-être un peu suranné mais portant avec une certaine grâce les valeurs essentielles de l’enfance. Optimiste et émouvant !
Mardi matin, je recevais à la Bibliothèque patrimoniale des 4 piliers à Bourges, un groupe de stagiaires de l’Office Central de la Coopération à l’Ecole, pour leur parler de l’histoire du livre de jeunesse. Je leur ai parlé longuement de ce livre-là, le leur racontant et les incitant à le lire dans la réédition de Thierry Magnier.
quelle drôle de coïncidence !