Si La gifle est le premier roman de Christos Tsiolkas a être publié en France, il est aussi le roman de sa consécration puisqu’il a reçu de nombreux prix en Australie (dont le prix du Commonwealth, le prix Miles Franklin Award et le prix de l’Association des libraires australiens) , pays natal de l’auteur.
Lors d’un barbecue entre amis, un adulte gifle un enfant qui n’est pas le sien. S’en suit une violente altercation entre parents. Chaque invité devra alors choisir son camp.
La déchirure se consomme lentement, chacun tente de retrouver sa routine mais l’incident, la gifle, reste omniprésent et fait ressortir les travers de chaque protagoniste, et ils sont nombreux ! L’un trompe sa femme, l’autre est alcoolique, un autre encore s’avoue ne pas vraiment aimer son fils.
Roman coup de poing, provoquant, La gifle se lit aisément. Un style direct, sans fioriture, urgent, provoquant aussi. Attention tout de même, certains passages peuvent choquer.
Extrait choisi : « Il vit son cousin lever le bras, fendre l’air, et la paume ouverte s’abattre sur le garçon. Il y eut comme un écho. La gifle déchirait le crépuscule. Choqué, le gosse regardait Harry. Alors un long silence. »
Voilà qui me donne vraiment envie de me plonger dans ce roman à peine sorti de l’imprimerie (tu es une rapide Lucille).
On l’a reçu début janvier à la maison de la presse, donc pas si rapide que ça…