La Femme de midi de Julia Franck chez Flammarion
En 1945, Alice abandonne, dans une gare d’Allemagne, parmi une foule de fugitifs, son fils de 7 ans, Peter. C’est donc l’histoire d’une femme juive (sic, encore !), pendant la première et la seconde grande guerre. Ce roman reprend la période où Hélène petite fille et sa sœur Martha tentent de nouer des liens affectifs avec leur mère. Hélène prend part à la liberté, la poésie et la philosophie sur toile de fond d’un Berlin d’entre deux guerres. Hélène deviendra Alice et commettra l’acte inexplicable de l’abandon…
Julia Franck nous dévoile ce personnage tiraillé entre honte et fierté d’être juive, et peint une Allemagne à l’identité incertaine.
La construction du récit est intéressante et on appréciera les détails socioculturels de la première moitié du vingtième siècle, les relations humaines complexes, l’avènement des ombres et des murs qui resteront debout encore longtemps. Par contre, l’écriture trop mièvre ne permet pas de dévorer ce roman qu’on prendra plusieurs fois dans ses mains.
Un roman découvert dans le cadre du partenariat avec les Chroniques de la Rentrée littéraire