Comme promis, la suite des découvertes…
Je dors parfois dans les arbres
Un texte de Paul Vincensini et des illustration de Henri Galeron
Ce sont 33 petits poèmes qui s’adressent à des jeunes enfants et des adultes.
Chaque poème est accompagné d’une illustration au fusain très dépouillée et chargée d’humour
Le texte est simple et invite à la lecture à haute voix pour le partager avec de jeunes enfants
Les textes sont si étonnants, d’une forme si personnelle, si riche d’humour et de sensibilité que le lecteur est heureux et ému?
Les illustrations sont pleines d’inventivité libre, débridée et renversante. Elles sont à la fois savoureuses, subtiles et en harmonie avec les textes.
Il est doux de se poser et de se reposer un moment auprès de ces deux créateurs.
Ma bien-aimée
Un texte de François David et des photographies de Marc Solal
Il ne faut pas aller chercher bien loin sa bien aimée quand elle est sous ses yeux…
Le petit cul tout blanc du lièvre
Un texte de Thierry Cazals et des illustrations de Zaü
Cette poésie illustrée en monochrome laisse libre cours à la rêverie en immergeant le lecteur dans la nature et dans la vie de ses habitants. Surgissent alors les pensées et les émotions… Le ton humoristique, les mots bienveillants, les illustrations atteignent leur but : libérer l’imaginaire et apaiser.
La petite fille aux allumettes n’est pas morte
Un texte de François David et des illustrations d’Elizabeth Marie
Le conte d’Andersen est ici détourné par l’idée que la petite fille est rentrée dans sa boite et s’y est cachée pour enflammer le fumeur (le lecteur ?) quand il brûle une allumette. L’idée géniale de blottir; dans une vraie boite, cette histoire illustrée, attise la curiosité du lecteur lorsqu’il déroule ce support.
« Fumer tue. »
« Fumer nuit gravement à votre santé et à celle de vos proches ».
Ce qui ne nuit pas, en revanche, c’est la lecture de « La petite fille aux allumettes n’est pas morte ». « Fumer tue » mais la petite fille aux allumettes n’a pas fini de se consumer.
La Petite fille qui marchait sur la ligne
Un texte de Christine Beigel et des illustrations d’Alain Korkos
Une petite fille marche, seule, sur les lignes du trottoir. Il ne faut pas marcher entre les lignes, sinon on tombe dans un vide peuplé de monstres… Jeu connu de tous où l’enfant se confronte à ses peurs et à ses limites pour mieux les exorciser. Cet album explore avec une grande finesse les relations entre réel et imaginaire.
L’illustration, très graphique et colorée, associée à un texte qui danse au fil des lignes, donne, au final, un album original, sensible et beau.
Nas Eddin Hodja, un drôle d’idiot
Un texte de Jean-Louis Maunoury et des illustrations d’Henri Galeron
Personnage bien connu en Turquie et en Orient, Nasr Eddin Hodja est-il aussi idiot qu’il le paraît ? Pour le savoir, il faut lire toutes ces petites histoires d’une page ou deux. De superbes illustrations à la fois naïves et poétiques.
Le miroir
Un texte de François David
Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui je suis, toi qui réfléchis… Au fond, les livres nous reflètent. C’est le miroir de François David qui nous le dit…
La Pêche aux mots
de Joëlle Ecormier
Petit ouvrage de 16 pages, dans la collection « Mouchoir de poche », utile pour la vie courante : il arrive parfois, lors de conversations, que l’on cherche avec agacement un mot. Dorénavant plus de soucis : il suffit d’aller à la pêche aux mots pour le retrouver.
Le Petit chapon rond rouge
de Claude Marie
Dans la collection « Mouchoirs de poche », c’est une histoire amusante pour les petits enfants et même pour les plus grands. Le loup épargne le chapon (on s’en doutait) mais la raison en est surprenante. Il semblerait que l’histoire du petit Poucet soit connue de tous… Le loup en aurait entendu parler : il préfère donc passer son chemin plutôt que de finir comme son congénère…
Merci à Roger, Nino, Isabelle, Thomas, Boris, Véronique G., Jean-Paul, Vincent, Élisabeth, Marie-Jeanne, Dominique L., Josiane, Véronique F., Christine L.
Merci à Christine et à toute l’équipe de nous avoir fait découvrir cette maison d’édition. A quelques semaines du Printemps des poètes, cela pourrait donner quelques idées pour des animations dans nos bibliothèques.