Le 3 juin dernier, au centre socio-culturel de Saint-Georges sur Moulon, une trentaine de personnes ont assistés à la conférence de Jean Paul Thévenin : Sur les traces du loup, avec des explications plus précises sur le loup et l’homme, histoire d’un retour.
Cette belle conférence a pu avoir lieu en partenariat avec la médiathèque départementale et l’équipe de la bibliothèque de St Georges.
C’est à … pas … de loup, évidement, que Jean-Paul Thevenin nous a promené le long de thèmes divers et variés sur la genèse, les descriptions physiques et comportementales de ce beau canidé. Beau mammifère qui fut pourchassé pour diverses raisons (plus ou moins obscures) et aussi pour sa fourrure. Ils furent exterminés en France, par la bêtise de l’Homme, entre les deux guerres. Nous avons pu aussi apprendre sur les similitudes qui existent entre les loups et les autres espèces de canidés (chiens, loups, chacals, etc.).
A contrario de Serge Reggiani, les loups ne sont pas à Paris (pas encore !), mais leur retour « officiel » dans le parc du Mercantour (Alpes Maritimes) depuis 1992-1993 et peu à peu, ils progressent dans l’Est de la France.
Seront-ils bientôt de retour dans le Berry, nul ne doute et peut-être, partout en France.
Cette espèce protégée, par la convention de Berne (1979 ratifiée par la France en 1989). Pourtant il demeure mal aimé. A cause de la difficile relation entre les loups et les hommes surtout avec le pastoralisme. Des attaques ont lieu, sur toutes sortes de cheptels. Mais parfois cela vient de chiens errants, pas forcément à cause du loup. Ce beau carnivore n’a qu’un seul prédateur : l’Homme. La cohabitation entre les humains et les loups peut être possible, à condition de bien gérer ses troupeaux et mettre ne place un « plan -loup » plus ambitieux ou plus complet, ne serait pas un luxe pour défendre les intérêts de toutes les parties.
Il y a environ 350 -400 loups sur notre territoire, alors qu’ils sont entre 500 et 1000 en Italie et entre 1500 et 2000 en Espagne. Ils sortent de leurs tanières pour voyager. Ce sont des grands voyageurs ! Mais son origine est italienne.
Nous avons pu aussi découvrir les différentes méthodes pour pister le loup et avec l’aide de plusieurs associations de défense du loup, grâce à qui, nous pouvons avoir des statistiques, des cartes d’expansions des meutes, et des explications sur le développement sur notre territoire et en Europe.
Jean-Paul Thevenin, nous a emmener sur les traces des loups qu’il avait rencontré dans les montagnes d’Espagne, dans la cordillère Cantabrique (en Asturies et en Cantabrie). Alors qu’il était parti à la recherche de l’ours ! Comme quoi, les rencontres sont parfois aléatoires.
Le loup a une riche histoire et ce depuis la nuit des temps, sans compter que la littérature (contes et légendes) qui regorge de faits plus ou moins fantastique ou véridique sur les loups, il y en a pour tous les âges et sous toutes les formes.
Alors, rendez-vous dans vos bibliothèques pour lire sur ce sujet inépuisable.
Et merci à tous d’avoir participer d’une manière ou l’autre à cette enrichissante conférence.
Valérie CORMIER