Février se termine… Mois étrange. Pris entre deux romans… Fuir l’un, revenir vers l’autre, et commencer à s’interroger sur le projet suivant. Indécisions multiples, piègeuses…
Deuxième roman : baby blues !
Vous avez suivi pas à pas sa naissance : une première gestation longue de plusieurs mois et maintenant qu’il est né… Il se repose. Il a pris corps, quatre à cinq kilos de papier et d’encre. J’ai encore du mal à poser les yeux dessus sans ressentir des sentiments contradictoires. Je suis content d’avoir enfin pu me vider l’esprit, d’être allé au bout de l’histoire. Et qu’il correspond aux objectifs que je m’étais fixé, ou au moins qu’il permettra, une fois retravaillé, de les atteindre.
Et d’un autre côté, sans l’avoir ouvert, sans l’avoir relu, je lui trouve tous les défauts du monde. La liste est presque interminable : certains personnages mal construits ou mal vivants, enlisement dans le troisième quart, répétitions par ci, manque de précision sur le fond par là, absence de certains personnages clés sur la fin, …
Trois mois avaient séparé l’accouchement de mon premier roman de la première lecture par son géniteur. Il s’en écoulera probablement autant cette fois (le premier étant déjà passé…). Pendant ce temps, ma femme – qui lit au bas mot un livre par semaine – s’en est emparée : une lecture attentive, silencieuse pour l’instant, riche de prise de notes… Elle est entre le premier quart et le premier tiers. Nous n’en discutons pas encore – il est difficile de donner son avis complet, objectif et circonstancié sur un livre avant de l’avoir terminé.
La seule chose que je sais, pour lui avoir demandé – je reste curieux malgré tout -, c’est qu’elle pense qu’il est « bon » – pour le moment. Dans sa hiérarchie, « bon » étant meilleur que « bien » – qualificatif attribué au premier -, tous les espoirs sont permis. D’ici la fin, il peut passer au rang de « très bon », ou descendre à « bien ». Suspense.
Premier roman : opérations chirurgicales
En attendant, j’ai reçu la lettre d’intention de mon éditeur. Mon premier roman devrait paraître au plus tard au printemps 2012, sous réserve des modifications dont nous avions parlé fin décembre. J’ai donc remis le nez dans ce roman, auquel je n’ai plus touché une ligne depuis la fin de l’année 2008. Le temps passe vite !
Le but consiste à redonner du rythme à la première partie, un peu lente. Je me mets donc dans la peau d’un chirurgien esthétique, prêt à faire quelques incisions par-ci, quelques liposuccions par-là, histoire de rendre ma création un peu plus attrayante. Je divise les chapitres hypertrophiés en deux. Je développe des chapitres et des scènes que j’avais simplement évoqué (en creux). Je transforme un personnage très secondaire – car absent – en personnage principal… et j’ajoute un fil à l’intrigue… Un personnage principal, qui n’apparaissait qu’après le premier tiers, sera désormais présent dès les premières pages… Et si je donnais un intitulé à chaque chapitre ?
Il restera au bloc un bon mois, voire deux… La question du titre se pose aussi (après tout, il est en train de devenir un autre livre), tout comme de savoir si je publierai sous mon pseudonyme ou sous mon nom véritable… Et il me faut penser aussi à la page de remerciements. Programme chargé !
Venir à votre rencontre…
Normalement, si tout va bien, je participerai (au moins en partie) à la prochaine conférence de rédaction de Chermedia, le 17 mars prochain… J’avais déjà évoqué cette possibilité plusieurs fois, mais ce devrait être bon, cette fois. A très bientôt, donc !