Etape importante pour mon deuxième roman : les lectures par un panel qui s’est constitué au fil du temps… De la famille, des amis, des collègues, et quelques rencontres, l’ensemble constituant un patchwork d’une diversité d’âge, de milieu, d’appétence pour la lecture ou pour le genre. Suffisamment hétérogène pour que leur ressenti sur le livre, artificiellement agrégé, soit proche de la position que par la suite des éditeurs que je démarcherai. Certains prennent tellement à cœur leur rôle qu’ils sont aussi des correcteurs bénévoles d’une méticulosité précieuse, et je veux profiter de ce billet pour leur rendre hommage et les remercier à la juste mesure du service qu’ils me rendent.
Ils – et elles – sont donc une poignée (je les compte sur les doigts de mes deux mains) à avoir reçu, début et mi-juin, un exemplaire du tapuscrit. Au rang de mes promesses de partage de l’aventure qu’est ce deuxième roman, partager les observations et les appréciations qu’ils ont pu me faire.
Un roman qui se dévore
Point commun à mes sept premiers lecteurs : le roman s’engloutit à toute allure, la plupart n’ont pas mis plus d’une semaine pour l’achever : un vrai tour de force au regard de leurs emplois du temps parfois chargés, et alors qu’il compte plus de 60000 mots. « Passionnant » est revenu plusieurs fois dans les conversations que j’ai eu avec certains d’entre eux depuis. L’enthousiasme est vif, les « J’adore » fusent. Trois années de travail commencent à être récompensées, simplement, par ces premiers témoignages véritables et sincères.
Aussi véritable et sincère que peut l’être, dans ce qui devient progressivement un concert de compliments, la seule voix discordante issue pour l’instant de mon petit panel. Elle émane d’une amie dont l’aversion pour polars et thrillers est proportionnelle à sa grande expérience de la vie et de la littérature. Notre découverte, à l’occasion de mon premier roman, et depuis ses avis, ses encouragements réguliers et ses conseils – y compris de lecture – comptent donc, et ne sauraient me laisser indifférent. De fait, elle a pointé beaucoup d’excès à son goût dans mon roman, et je ne lui en tiendrai strictement aucun reproche : elle partage et ose exprimer une frustration que, d’une certaine façon, je ressens moi aussi. Je lui en suis même donc particulièrement reconnaissant.
L’école de la patience
Parce qu’elle est totalement convaincue de mes qualités d’écrivain depuis mon premier roman, dans lequel elle avait crû déceler un potentiel indéniable (pour reprendre ses propres mots), elle doit penser – j’extrapole peut-être – que je perds mon temps dans ces formes secondes de littérature, quand je devrais
Je vous l’avais dit : Christophe m’a confié son deuxième opus…Une intrigue au cordeau, des personnages dont on voudrait bien découvrir la part d’ombre… Ca m’énerve, l’auteur, lui, les connaît parfaitement et moi, pauvre lectrice, il va me falloir attendre encore… Et je n’ai pas réussi à lui tirer les vers du nez. Pff !!!
Et voilà ! Tu risques d’alimenter bien des impatiences et des frustrations. 🙂
Merci pour ton avis et pour tes compliments, en espérant poursuivre ma progression pour le troisième.
En attendant qu’un jour ce roman paraisse (parions sur le n° du chapitre), quelques mises à jours sur le blog :
– un poème de jeunesse : Chanson du Café http://christopherselac.livreaucentre.fr/2011/06/23/chanson-du-cafe/
– le vase communicant de juillet, pour lequel j’accueille Louise Imagine : http://christopherselac.livreaucentre.fr/2011/07/01/destination-inconnue-par-louise-imagine/ et qui m’accueille http://louiseimagine.wordpress.com/2011/07/01/vases-communicants-de-juillet-par-christopher-selac/ : variations autour d’une destination inconnue.
Bonne lecture,