A l’aube des vacances, au terme d’une année terriblement exigeante et riche, fort des premiers retours de lectures très encourageants, je me suis décidé à envoyer mon tapuscrit à un premier éditeur. Normalement, je devrais le faire partir vers plusieurs en même temps… Mais comme chez celui-ci, j’avais un contact qui avait apprécié mon premier roman… La réponse n’a pas tardé : mon interlocuteur privilégié a quitté la maison, je repasse par la case « service des manuscrits ». Affaire à suivre…
C’est le début d’une longue attente, puisqu’il faut entre deux et six mois à chaque éditeur pour se prononcer (quand ils répondent, ce qui n’est pas forcément le cas de tout le monde). Au final, pour le premier roman, entre mon premier envoi et le courriel de l’éditeur m’informant de son intérêt (quinze à vingt envois plus tard), il s’était écoulé près de 24 mois. Au point que je renonce presque à l’idée de le voir édité un jour.
M’en voilà donc réduit à espérer que l’attente soit cette fois-ci plus courte. Ceci dit, j’aurai dans les mois qui viennent quelques distractions qui devraient me permettre de rendre ce délai supportable 😉
Car en parlant de premier roman, j’ai eu mon éditeur au téléphone au milieu de ce mois de juillet. Pour m’annoncer que sa sortie, initialement prévue au plus tard au printemps 2012, aura finalement lieu fin octobre – début novembre 2011 ! Six à neuf mois de gagnés donc. D’une perspective lointaine, c’est brutalement presque demain qu’il commencera donc sa carrière en librairie. La réécriture menée entre février et avril a donc été appréciée, surtout que les ultimes corrections demandées portent presque exclusivement sur des chapitres initiaux.
La rentrée risque donc d’être palpitante, et s’annonce comme la poursuite de mon apprentissage d’écrivain. Mais j’aurai certainement l’occasion de vous en reparler, dans les semaines qui viennent !
Bonnes vacances à tous, si vous n’êtes pas déjà revenus.