De l’autre côté du livre, chapitre 24 : entre impuissance et hésitation(s)


Le temps passe (toujours)… L’hiver n’a pas gelé que le paysage, les étangs et les rives des canaux. Des éditeurs auxquels j’ai envoyé mon manuscrit, dans la première quinzaine d’octobre, aucune nouvelle. Quatre mois, quatre longs mois.

L’espérance, l’enthousiasme, l’optimisme des premières semaines laisse insidieusement place à des sentiments plus négatifs. Il y a de l’appréhension, maintenant, dans ma façon d’aller jusqu’à la boîte aux lettres, le soir, même si le jour tarde désormais à s’éteindre. Il y a une impuissance, aussi, à constater jour après jour qu’elle est vide, ou remplie des papiers qui font l’ordinaire d’une boîte aux lettres (publicités, factures, catalogues de vente par correspondance, impôts,…).

Il faut être réaliste : à l’heure qu’il est, les chances d’une publication en 2012 d’Un dollar le baril s’amenuisent. Les répercussions sont non négligeables : cette traversée du désert me paralyse. Je ne veux pas entamer le travail sur mon prochain projet sans savoir si cette salve d’envois a abouti ou non, pour ne pas courir deux lièvres à la fois par la suite. Et quel projet ? Trouver un éditeur qui s’engagerait sur plusieurs romans (très hypothétique…) influerait nécessairement sur le choix de mon prochain ouvrage, même si je privilégie pour l’instant un texte très différent des deux précédents. J’hésite donc, oui, et ces hésitations sont pour le moment insolvables. J’attaque doucement des recherches, sans grande conviction. Tout peut être bousculé en quelques heures, dans quelques jours, après un tour de clé dans la boîte aux lettres…

Dans cet univers moribond, je suis consolé par la vie de ma première œuvre. L’Affaire des Jumeaux de Bourges démarre très correctement, et je reçois de temps à autre des courriers de lecteurs et de lectrices très chaleureux et très encourageants (merci à celles et ceux qui se reconnaîtront). Et a contrario, je n’en reçois pas de lecteurs ou de lectrices déçus, aigris, n’ayant pas apprécié le livre (si vous vous reconnaissez, n’hésitez pas à m’envoyer un courriel vous aussi !)

Sur le même sujet, le programme de dédicaces du 1er semestre 2012 est arrêté. Les sollicitations sont nombreuses, il n’est pas possible d’être partout et notamment sur tous les salons du Cher et de l’Indre. Pour autant, dès cette fin de semaine, je retourne avec plaisir voir ce qu’il se passe de l’autre côté du livre. Les occasions de nous croiser dans les cinq prochains mois :

– le 18 février de 10h à 12h à la Maison de la Presse de Neuvy-sur-Barangeon chez Maud SAVOYE
– le 24 mars de 10h30 à 12h30 à Cultura Saint-Doulchard
– le 14 avril :  salon du livre de Châteauroux
– le 12 mai de 10h à 12h  à la Maison de la Presse de Dun-sur-Auron
– le 16 juin de 10h à 12h au Tabac presse L’Agora à St Germain du Puy

J’aurai aussi probablement l’occasion de faire un saut lors d’une conférence de rédaction de Chermedia. En tous les cas, j’espère pouvoir vous annoncer bientôt de meilleures nouvelles. Comme vous, je vais finir par me lasser de ces chroniques sur l’attente, depuis cet été maintenant. Il est temps que la situation se débloque.

Crédits photo : 27147 via photopin cc

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

39 − = 38