De l’autre côté du livre, chapitre 33 : relecture des épreuves


Mais avant toute chose, meilleurs vœux à toutes et à tous pour la nouvelle année. Beaucoup de réussites, de bonheurs, et la santé avant tout !

Ultime étape avant le départ pour l’imprimerie, l’auteur reçoit les épreuves du livre, qu’il se doit de relire et de corriger. Relecture qui s’est apparentée pour moi à une véritable épreuve, grâce à nos amis de La Poste : postées par l’éditeur papier le 13, elles sont arrivées le 21 décembre au soir (pour un affranchissement J+4), alors que l’éditeur attendait un retour pour début janvier (le cachet de La Poste ne faisant pas foi).

Il a donc fallu, en moins de 8 jours et à cheval sur Noël, relire l’intégralité du roman, ligne par ligne, mot par mot, virgule par virgule… Un moment d’intense concentration, mais aussi une véritable émotion : pour la première fois, le texte est mis en forme avec la police de caractères de l’éditeur, sa mise en page, au format du futur livre (pour l’édition papier), avec les mires pour le façonnage par l’imprimeur.

Les pages rituelles (du même auteur / dans la même collection / intention ou citation / …) ont été incluses, et sautent aux yeux : le texte n’est déjà plus texte, il est avant-livre (la page remerciements comportera d’ailleurs un petit clin d’œil à l’aventure que nous avons partagé ensemble depuis 2 ans).

N’ayant pas replongé dans mon texte depuis de nombreux mois, j’ai le recul nécessaire pour le redécouvrir, porter mon attention sur des détails insignifiants mais qui n’échapperaient pas à une lectrice ou lecteur vigilant. L’occasion de défaire aussi certaines modifications apportées par le correcteur-relecteur de la maison d’édition, d’ergoter sur des exceptions de notre belle langue française, de modifier des tournures de phrases ou d’apporter quelques compléments ou précisions suggérés par l’éditeur.

Au final, en vitesse (mais sans précipitation), les retouches sur le texte tiennent en deux pages dactylographiées, mais c’est tout le livre, avec mes annotations manuscrites, qu’il faut renvoyer à l’éditeur en quatrième vitesse, car l’imprimeur s’en servira comme référence pour vérifier la justesse de l’impression. Affranchie en J+1, l’enveloppe arrivera finalement en J+4.

Désormais, alea jacta est… Il n’y aura plus qu’à préparer le lancement du livre, la communication, la promotion, notamment des réservations, ouvertes encore pour 2 semaines… Le grand jour approche.

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