Pour entrer progressivement dans la période du conte, rendez-vous étant pris pour les 9 et 10 février prochain, voici deux livres de contes aux éditions Syros.
Dans le recueil des contes de Palestine, Les sept crins magiques (racontés par Praline Gay-Para et illustrés par Louise Heugel), j’ai retrouvé des histoires drôles que j’aimais conter, drôles mais aussi dérangeantes par leur moralité telle que l’histoire de l’homme qui courait après sa chance et qui dans cet ouvrage se trouve sous le titre « l’homme paresseux cherche sa chance », ou encore l’histoire des jumeaux aux cheveux d’or, que j’ai retrouvé dans le conte « Le jasmin qui danse, l’eau qui chante et l’oiseau avisé », sous les traits d’autres personnages ou des histoires rassurantes comme les deux frères que le comportement de l’un envers l’autre enrichit…
En général ce ne sont pas des contes facétieux. Ils racontent une histoire, un témoignage d’une chose qui ne s’est pas passée ou presque, mais qui pourtant est si vraie, qu’elles font grandir celui qui les reçoit qu’il ait 7 ou 77 ans. Ils sont de Palestine mais racontent des histoires qui pourraient venir du monde entier et c’est la preuve que les contes voyagent et s’adaptent aux coutumes et territoires qui les recoivent et les transforment pour les faire vivre à nouveau…
Des histoires courtes, mais puissantes dans l’émotion et le message qu’elles font passer.
Dans un autre domaine les contes à rire et à trembler, contés par Jean-louis Le Craver et illustrés par Julien Castanié dans la collection Paroles de Conteurs.
Ces histoires nous font voyager d’Europe en Afrique en passant par l’Asie, de la menterie aux merveilleux en passant par les contes d’animaux : on rit, on tremble. Des histoires à lire à conter pour se faire plaisir et faire plaisir aux plus jeunes.