Engeland. Pierre Cendors. Edition Finitude 2010
Une belle surprise, ce texte édité par les éditions finitude, magnifique d’une intensité rare.
Fausta K et Houdini partagent une amitié immense, quelque chose de si fort qu’ils parlent peu pour communiquer, ces deux enfants grandissent ensemble jusqu’au jour où Houdini tombe dans un trou qui le laisse handicapé.
A partir de ce jour Fausta se retrouve seule parce qu’Houdini ne veut plus la voir.
Fausta construit sa vie avec ce manque innommable.
Devenue photographe sa quête est celle du manque et du mystère des choses, cette recherche de l’artiste de vouloir nommer l’innommable, de montrer l’immontrable, c’est aussi une réflexion autour de l’art dans un Berlin à la pointe de la création dans les années 1930 mais aussi une traversée d’une Europe devenue folle.
Le récit s’articule autour d’une fiction où les frontières de la réalité sont brouillées tenaillées par le silence dans un univers parfois proche du fantastique, auquel s’ajoutent des extraits d’un catalogue réalisé pour la rétrospective de Fausta Kinsel, rétrospective portant le titre « empreintes du silence »
Dans ce récit construit comme une enquête, Fausta continue de chercher Houdini jusqu’au jour où elle découvre un tableau le représentant ….
Houdini serait-il encore vivant alors qu’on le croit mort ?
Vient de paraître « Adieu à ce qui vient » Edition finitude.