Jeune adulte devenue écrivaine, la narratrice s’interroge sur l’histoire qui l’a façonnée avec laquelle elle doit encore composer aujourd’hui. Elle se remémore les épisodes marquants de sa vie.
Souvent bref, les chapitres s’enchaînent avec la force évocatrice d’un Haïku. Quelques mots suffisent à Amandine Dhée pour installer le décor et la complexité des sentiments.
« Je viens d’un pays où les hommes se taisent et les femmes pleurent. Où les hommes gèrent et les femmes tombent. Je l’encombre un peu, à lui rappeler (…)Et moi qui voudrais qu’il prenne soin des mots, les soupèse, les polisse avant de me les tendre délicatement… »
J’ai eu beaucoup de plaisir à lire certains chapitres à haute voix.
Éditions La Contre Allée. 2013