Ethan Frome. Edith Wharton. Edition P.O.L.
Roman traduit de l’américain par Julie Wolkenstein Format poche. |
C’est une histoire forte qui nous est contée en quelques pages, « c’est du désespoir à l’état brut ».
Si vous n’aimez pas les histoires d’amour qui finissent mal, ne lisez pas Ethan Frome, mais vous passeriez à côté d’un petit bijou.
« On cède rarement à un roman aussi oppressant et claustrophobe » mais ces quelques pages nous emportent dans une passion,
une tragédie pure dont on devine la fin dès les premières pages, mais on ne peut s’empêcher de devenir une sorte de voyeur pour
regarder ces personnages se déchirer dans une nature hostile, glaciale, venteuse.
Le narrateur arrive dans un village isolé de la Nouvelle-Angleterre, village dans lequel il va vivre quelques semaines. Dès son arrivée, il est surpris par cette ombre qu’il croise dans le village et homme, ce presque mort l’intrigue tellement qu’il décide d’en savoir plus.
Cet homme c’est Ethan Frome, cette ombre brisée, cet homme boiteux, porte un drame survenu vingt-cinq plus tôt.
On est pas causeux dans ce village et connaître l’histoire dEthan Frome se révèle bien difficile.
Les langues ne se délient pas pour révéler ce qui a eu lieu et notre jeune narrateur enquête doucement pour découvrir l’histoire
de ce village, l’histoire de ce drame.
C’est sobre, âpre, minimaliste, porté par une nouvelle traduction, magnifique, de Julie Wolkenstein.