Le samedi 29 août Alain Rafesthain est venu dédicacer son livre (Mémoire de Paix) au st Firmin(presse épicerie).
Quelques photos pour illustrer cette matinée. Alain Rafesthain n’est pas venu à Mérié par hasard,il connaît bien ce village,il y possède beaucoup d’amis.C’était un rendez-vous bon enfant ou beaucoup de souvenirs d’enfance sont remontés à la surface pour les uns,d’autres sont venus témoigner de leur sympatie, c’est en toute simplicité et en toute convivialité que l’auteur a discuté avec chacun d’entre eux.
ça y est, j’ai réussi à passer mon article. Première photo ,monsieur Désir , maire de notre commune ,deuxième photo Maryse et monsieur Gaudoit notre libraire-épicier et bien sûr monsieur Rafesthain qui dédicace notre livre,première acquisition de la bibliothèque.
La venue de Mr Alain Rafesthain à Mérié a en effet été un évènement émotionnel pour
les Mériboisiens, mais aussi pour moi. J’allais en vacances aux « Quatre-Vents » à Presly quand j’étais petite et ses premiers romans : » Pain Amer », « Les Feux de la Saint-Jean », m’ont replongée dans ces étés chauds des années 1950, les charrettes, le foin, les animaux de la ferme, le chien, les jeux simples qui étaient les nôtres à cette époque : les quilles, la chasse aux papillons, aux sauterelles, taper dans les mains pour chasser les buses qui volaient les poules, ramasser le soir les oeufs pondus un peu partout, guetter le grand-père au bout du chemin, le deviner de loin rentrer du travail sur sa bicyclette, la miche de pain sous le bras (achetée à la boulangerie Rafesthain ou à Ménétréol, suivant l’endroit où le grand-père travaillait, il était bûcheron en ce temps-là). Et les automnes ponctués d’orages violents qui déracinaient les arbres. Nous étions en pleine forêt et presque chaque année, un arbre tombait sur le toit de la maison. C’était la période de la chasse, et dans le terrain derrière la maison, on regardait le soir les perdrix suivies de leurs petits, passer dans les sillons. Son dernier livre « Mémoires de Paix » m’a replongée également dans cette enfance insouciante, pour nous. Je suis retournée à Presly en Août avec une soeur et j’ai vu l’ancienne école, la boulangerie et le café changés maintenant en magasin d’antiquités, ainsi que l’Angélus. Les habitants sont très chaleureux et c’est eux qui nous ont fait découvrir le village, car en 1950, pas de voiture, pas de bicyclette pour les enfants … et je ne connaissais même pas Presly !
Beaucoup d’années sont passées, mais ces souvenirs sont toujours aussi émouvants et Mr
Rafesthain a su faire revivre ces étés heureux que nous avons passés, nous les trois ainées, aux « Quatre-Vents ».
Je n’ai lu que « Le maquis de Souesmes » parmi ses autres ouvrages sur la période 39-45,
et je l’en remercie pour toutes ses recherches si importantes pour les gens d’ici, les
anciens, les descendants, les gens concernés ou non et pour tous ceux qui s’intéressent à l’Histoire de notre pays.