Jusqu’au 10 août, n’hésitez pas, si vous prévoyez une escapade parisienne, réservez du temps pour l’exposition Kandinsky à Beaubourg
Pourtant, après le retour du Printemps de Bourges, je n’avais qu’une idée : lit, couette, repos … Et puis, Kandinsky, c’était, dans mon imaginaire, le pionnier de l’abstraction et pas le roi de l’émotion… Alors, il a fallu faire preuve d’énergie et de motivation pour quitter le doux logis et « monter » à la capitale. Mais un dimanche de printemps, un rayon de soleil aidant, il n’y avait plus de raison de résister : et je ne le regrette pas ! Une magnifique exposition qui rassemble une centaine de toiles, de nombreux croquis et dessins et qui, surtout, nous donne à voir l’ensemble de la démarche artistique de Kandinsky : des débuts encore proches des impressionnistes à la création du « Blauer Reiter » avec Franz Marc et August Macke, puis plus tard sa participation au « Bauhaus » et la fin de sa vie à Paris.
Je ne me permettrai pas d’aller plus loin : je ne suis pas une spécialiste en histoire de l’art : il me suffit, quand je visite une expo d’être touchée par une oeuvre pour que la vie prenne une intensité plus forte… Alors, quand il y en a plusieurs, c’est le début de la félicité 🙂
Je ne résiste pas à citer Kandinsky : « Est beau ce qui procède d’une nécessité intérieure de l’âme. Est beau ce qui est beau intérieurement ».