Solange, actrice à Los Angeles, assiste à une fête où elle rencontre Kououesso, un acteur noir camerounais à l’allure altière, mélancolique.
Magnétique, il attire le regard de tous dont celui de Solange. C’est le coup de foudre.
Elle entre dans sa lumière et vit une passion quasi dévastatrice.
Mais Kououesso, lui, ne pense qu’à une seule chose : réaliser un film en Afrique à partir d’un texte de Conrad.
C’est un livre sur l’attente, la solitude, le désir, le vide, l’interminable temps qui s’étire.
Pourtant cet amour brûlant, poignant au début, porté par de très belles pages, s’étiole vite
et paradoxalement le livre, lui aussi, perd son rythme.
Après un début flamboyant, où l’auteure aborde le thème du couple mixte, source de questionnement pour Solange autant que son amour.
La question « qu’est-ce qu’être Africain ? » entre aussi dans le récit.
Plusieurs thèmes, plusieurs questions alimentent le début mais tous ces fils tissés ne se relient pas.
Au contraire, au fur et à mesure, les différents thèmes sont délaissés au profit d’une seule évidence : l’attente, l’attente de l’autre, l’obsession du désir.
Le temps, l’espace, tout y est soumis, voilé par cette attente l’énergie, le rythme du début s’y dilue. J’ai terminé quelque peu désemparée d’avoir cru à une histoire forte.
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