Interview de Dominique GRZESIK , nouveau conducteur de Bibliobus, par Véronique FOURDRAIN :

VF: Est-ce tu savais quel était le travail avant de venir ?

DG: Avant de venir,  j’avais en tête ce que je connaissais du bibliobus de mon enfance. Sur le profil de poste, j’ai vu qu’on parlait de métier du livre, de cotations en plus de la conduite du bus. Je n’ai pas été surpris car je savais qu’il y avait d’autres tâches, mais j’ignorais dans quelles proportions. Lors de l’entretien, Christine m’a expliqué que conduire un Bibliobus n’était qu’une partie du travail et j’ai découvert que le métier avait évolué par rapport à mes souvenirs d’enfance.

VF: Quelles ont été tes impressions lors de ta première journée ?

DG: Quand je suis arrivé, la porte était fermée; personne !?  Me suis-je trompé de jour? D’heure ?! Pourtant le parking n’est pas vide… et nous sommes bien un lundi, il est huit heure. Cela commence bien, me suis-je dis; En scrutant l’entrée, j’aperçois une sonnette, essai … Une silhouette apparaît, c’est Virginie qui m’a ouvert et m’a accompagné jusqu’à  la salle d’équipement où se trouve mon bureau, puis elle est repartie à ses occupations. Du regard j’examine  la pièce, grande pièce, dans laquelle sont installés plusieurs bureaux et du matériel d’équipement de documents; Le tout cerclé par des étagères remplies de livres  – tient,  j’ai comme l’impression qu’on m’attendait … Puis tu es arrivée, m’as accueilli, suivi de Martine qui m’a fait faire le tour des locaux, et m’a présenté les personnes en service. Au fil de la visite, j’ai découvert concrètement une partie des tâches liées aux métiers du livre.

VF: Quelles ont été tes découvertes au sein de la DLP ?

DG: Je suis surpris par l’ampleur des autres actions, comme les formations et les animations. Je m’aperçois que le suivi du réseau des bibliothèques représente une grosse partie du travail et de la vie de la DLP. Les employés peuvent bénéficier aussi des formations et découvrir d’autres aspects du travail.

VF: Et les tournées en Bibliobus ?

DG: Ce sont des temps forts. La finalité du travail par rapport à ce qui est fait à l’équipement ; le prêt aux usagers. Je rencontre les bibliothécaires qui nous accueillent avec plaisir qu’ils soient bénévoles ou salariés (mais le métier est assez féminin). Je trouve très intéressant de voir les différentes organisations de travail suivant la taille de leur bibliothèque, sans oublier les simples dépôts dans les petites mairies. J’apprécie particulièrement  l’importance de ce Service Public.

VF: Connaissais-tu Chermédia ?

DG: Un peu, par hasard en « surfant » sur internet. J’avoue que je me suis interroger sur le mot « agora » qui désigne, dans l’Antiquité grecque,une place publique où se tenaient les assemblées politiques. En faît, je me suis vite rendu compte que ces rassemblements étaient bien apolitiques …, et j’ai pu découvrir l’écriture d’articles ainsi que l’utilisation approfondie d’un blog grâce à Chermédia. C’est un moyen d’information sur la vie du réseau des bibliothèques, mais pas seulement. N’importe quelle personne peut y trouver un renseignement; Du coup, le terme d’agora des bibliothécaires du Cher semble réducteur.

VF: Conclusion au bout de trois mois ?

DG: Je n’ai pas fait le tour,  j’ai encore beaucoup à apprendre et à découvrir. Je ne connais pas entièrement le réseau du département. J’apprécie les qualités autant humaines, que professionnelles de chacun, et je vois à quel point le travail en équipe est important pour enrichir la qualité du service en direction des bibliothèques.