JAMES ELLROY 10


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J’avais espéré, frémissante, en ouvrant ce blog ce matin, que l’un d’entre vous nous aurait présenté » fiévreusement le petit dernier de JAMES ELLROY…

Un courageux?

Non?

Un assoiffé de polars qui aurait déjà dégusté les huit cents pages de UNDERWORLD USA.

Bon, tant pis, mais j’imagine que quelques uns l’attendaient : le dernier-né de sa trilogie commencée en 1995 avec AMERICAN TABLOID. Suivi, en 2001 de AMERICAN DEATH TRIP.

Son autobiographie intitulée: MA PART D’ OMBRE, parue en1996 nous apprend que, né en 1948, il a eu sa vie bouleversée quand sa mère a été assassinée alors qu’il avait dix ans.

De son propre aveu, l’écriture l’a sauvé de l’alcool et de la drogue. Los Angeles est le terreau de son oeuvre composée de polars noirs.

Arrivée à ce stade des présentations, comment ne pas évoquer son impressionnant traducteur Freddy Michalsky, que la Direction de la Lecture Publique avait invité à la Bibliothèque de Sancoins, il y a deux ou trois ans, lors d’une série d’animations autour du Roman Policier.

Cela avait été une riche rencontre et tous ceux qui étaient présents, lecteurs, bibliothécaires, en gardent encore un fort souvenir.


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10 commentaires sur “JAMES ELLROY

  • stef18

    Aaah, James Ellroy, là c’est la crème du polar, c’est sûr, il est indétrônable et dans la droite ligne des Chandler et autres pionniers du roman noir de Los Angeles. Pas assez de courage pour avoir lu les 2 premiers tomes (pourtant passionnants à 1ère vue, notamment pour l’histoire politique des USA dans les années 60, Kennedy, Johnson…), mais ça viendra j’en suis sûr ! Par contre je garde un souvenir mémorable de sa monographie « Un tueur sur la route » chez Rivages-Payot : http://www.payot-rivages.net/livre_Un-tueur-sur-la-route—James-Ellroy_ean13_9782869304482.html
    Merci Géneviève pour l’info sur ce 3ème tome 😉

  • lilibib

    Ce dernier tome est traduit par jean-Paul Gratias, me semble-t-il.
    Et je viens de lire quelque part que, pour la sortie de son livre en France, l’écrivain donnera une lecture d' »Underworld USA » le lundi 11 au Théâtre du Rond-Point à Paris.
    Et puis aussi que ce même lundi à 8:20, il sera interviewé par Nicolas Demorand sur France Inter.

  • lilibib

    Ah flûte, je n’arrive pas à le visionner,c’était peut-être plus sympa que son intervention sur F.Inter qui durait quelques minutes au cours des quelles (j’ai été déçue) il a dit peu de choses mais il les a répétées 1) qu’il croyait en Dieu -2) qu’il était de droite – et 3) qu’il écrivait pour avoir plus de fric.
    Si-si, tu peux me croire;
    Il a aussi parlé des femmes fortes et qu’il était amoureux d’une femme de gauche. (je le répète par souci d’honnêteté).

  • lilibib

    Chacun lit comme il a envie.
    Mais chacun a aussi le droit de dire ce qu’il aime ou ce qu’il n’aime pas.
    Et quand on lit on a aussi le droit d’en penser quelque chose.
    Je n’avais pas eu envie d’en dire plus. Mais puisque je dois m’expliquer : dans cette interview, j’ai trouvé qu’il relevait d’un petit traitement Lacanien (le délire).

    Mais je n’ai jamais dit de ne pas le lire. Chez les peintres, par exemple certains psychotiques ont livré des oeuvres de génie .

    Chacun exorcise ses démons en voyant ceux des autres et j’ai bien l’intention de lire ce 3e tome même si je n’ai pas toujours lu les autres en entier. (Jai plutôt lu la série de L.A Confidential)

    Je suis curieuse en lecture.

    J’espère que j’ai répondu à ta question.

  • Selac

    Pour avoir lu les trois pratiquement d’affilée ces derniers mois et dans l’ordre, il y a quand même beaucoup à dire sur le parallélisme des trois dans leur construction, la relative constance dans l’apparition et l’évolution des personnages masculins principaux, l’émergence sur les trois livres de personnages féminins de plus en plus importants (reflet de l’évolution de la société), la faculté à mélanger si habilement le fait historique et la fiction, et à générer des rebondissements (que nous connaissions déjà de ses précédentes oeuvres).

    Après, sur le style, sur la description de la violence, sur la vision assez particulière de la société américaine et de ses jeux de pouvoir, tout le monde n’accroche pas, c’est inévitable.

    Quant à la personnalité de l’auteur, c’est encore un autre problème. Un exemple à conserver pour évoquer un jour la source du besoin d’écrire.