Dans mon commentaire à l’article Jour du poème à l’autre, le copier-coller a « écrasé » le poème proposé en supprimant les espaces entre les strophes. Voici donc, le pantoum correctement disposé.
Si vous n’avez aucune idée de ce qu’est un pantoum, allez voir sur internet : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pantoum.
Eloge d’elles (pantoum)
Des femmes cheminent sur les routes de terre
Avec le vent dans leurs cheveux, dans la lumière.
L’horizon se replie sous les paupières closes
Et l’infini chaos des recommencements.
Avec le vent dans leurs cheveux, dans la lumière
D’un orient frémissant, l’odeur des enfants neufs
Et l’infini chaos des recommencements
Ces femmes ouvrent la voie de l’arrière-pays
D’un orient frémissant. L’odeur des enfants neufs
Est la promesse nue d’un envol d’hirondelles.
Ces femmes ouvrent la voie de l’arrière pays
Où la menthe et le thym ont le goût de rosée
Et la promesse nue d’un envol d’hirondelles.
L’horizon se replie sous les paupières closes
Où la menthe et le thym ont le goût de rosée
Des femmes cheminant sur les routes de terre.
Gérald Casteras