Cette année, c’est un jeune artiste qui représente la région Poitou-Charentes qui a accepté d’être interviewer par les bibliothécaires lors de la journée de formation « A la découverte du Printemps de Bourges ».
Pourquoi avoir choisi la musique et le hip-hop en particulier ?
Je baigne dans les arts du spectacle, musique et danse depuis mon plus jeune âge. J’ai pratiqué la danse, et plus particulièrement la danse hip-hop, depuis plusieurs années. J’ai trouvé dans la musique rap et hip-hop une puissance et une énergie qui me correspondent. On y croise aussi bien des beats hardcore que de belles mélodies.
J’ai commencé mes premières créations musicales à l’âge de 14 ans accompagné par ma famille. N’ayant aucune formation, je me suis orienté vers la musique assistée par ordinateur.
C’est à 18 ans, que j’ai vraiment commencé à travailler sérieusement mes sons.
En parallèle, je poursuis des études de gestion pour pouvoir comprendre le langage du business.
Pourquoi avoir choisi la langue anglaise pour interpréter tes chansons ?
L’anglais s’est imposé, c’est un choix organique. Depuis ma plus tendre enfance, mes souvenirs musicaux sont liés à l’anglais. J’écris en anglais, par contre, je n’ai commencé à chanter en anglais que lorsque j’ai eu une maîtrise suffisante de la langue.
Pourquoi Killason ?
Je fais parti d’un groupe de danse hip-hop Wanted Posse. Chacun des membres doit choisir un nom de scène qui doit finir par son, pour moi cela a été Killason. J’ai décidé de garder ce nom pour me lancer dans la musique, une façon de rester en lien avec mon expérience de danseur.
En t’écoutant, on sent que tu peux faire ce que tu veux de ta voix et que tu a encore des voies à explorer en la matière. Quels sont tes projets sur le plan vocal ?
Jusqu’à présent, j’ai surtout travaillé la musique mais je sens qu’il faut que je m’attaque à la voix pour acquérir plus de technique et mieux travailler les variations. De fait, mes prochains projets seront plus axés sur le chant.
Quels sont les thèmes abordés dans tes chansons ?
Les rêves, l’amour, la réussite essentiellement pour le moment. Par la suite, je pense travailler des textes plus engagés.
Lors du concert, il semblait que tu jouais un rôle. Dans quel but ?
Lorsque je suis sur scène, je veux permettre au public de vivre une aventure hors du commun, une expérience musicale et visuelle, un délire à partager. Je propose un concert hip-hop conçu comme un show pop-rock, une forme d’exubérance ou d’excentricité mais totalement maîtrisée.
Qui représente un passage aux Inouïs ?
Une grande étape dans la mesure où je me suis produit la première fois en juin 2015.
Quelles sont tes influences ?
Le rap Us, Bob Marley, Daft Punk, Police, Outkast, Iam (plus particulièrement « L’école du micro d’argent« ) et bien d’autres…
Et tes projets à venir ?
Après « The rize » , un nouvel album solo, et ensuite je souhaite travailler avec des musiciens d’horizons différents (musique acoustique et électronique).
Et avant de nous quitter, quelques questions de bibliothécaires…
Une bibliothèque, c’est ?
Un vivier de savoir que j’ai souvent fréquenté pour emprunter des bandes dessinées et des romans de science fiction.
Un livre préféré ?
L’incal, 1984,…
Un cd préféré ?
Aquemini de Outkast
Un film ?
Mars Attacks ! pour le côté trash
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