LA TRISTESSE DU SAMOURAÏ (LA TRISTEZA DEL SAMOURAI) de Victor del Arbol. Traduit de l’espagnol par Claude Bleton. Actes Sud, « Actes noirs », 350 p.
Roman noir, vraiment noir allant au delà du thriller classique Victor Del Arbol construit une fresque débutant en 1941.
Fin de la guerre civile espagnole,sanglante, ayant à son actif des milliers de morts et début du franquisme.
L’intrigue démarre sur un quai de gare, ou Isabelle s’apprête à fuir son époux violent, chef des phalangistes, accompagnée de son plus jeune fils, Andres.
Elle est arrêtée et sacrifiée.
Parallèlement, Maria jeune avocate se meurt dans un hôpital, après avoir fait condamner un policier dont la fille Martha à été enlevée.
Maria a fait condamner lourdement le policier mais elle prends conscience qu’elle a été l’objet d’une vaste manipulation dont elle découvre l’ampleur tout au long de récit.
Récit de vengeance et de secrets gardés de 1941 a 1981 détruisant plusieurs familles, construisant des victimes en bourreaux, psychopathes entraînant dans un tourbillon de violences privées et de crimes d’états de multiples protagonistes.
Un puzzle particulièrement bien construit, dense, haletant mais rouge de sang.