L’échange


41FhPQV4nLL._SL500_AA300_[1]

Estelle , 13 ans, vit dans un environnement social très favorisé. Pourtant depuis le divorce de ses parents et la naissance d’un demi-frère, que son père a eu après un remariage, elle est toujours en position de contestation, à l’école, ou elle se fait renvoyer de tous les collèges ou avec sa maman, qui pourtant fait tout pour lui plaire…

Ne sachant plus quoi faire face au comportement de sa fille, la maman d’Estelle lui prend un rendez-vous avec un psychologue. Dans la salle d’attente, Estelle est perturbée par deux tableaux. Ce sont des toiles de Frida Khalo.

Le psy qui la reçoit, seule : « je vous écoute »

Estelle : « Je préfèrerais être n’importe qui plutôt que moi »

le psy :  » Qui, par exemple »

Estelle :  » N’importe qui même Tatiana, qui n’a pourtant pas une vie marrante. »

La mère de Tatiana est atteinte d’un cancer, elle a trois petits frères, le père est au chômage et peut-être même que leurs papiers ne sont pas en règle… Mais Tatiana est aussi la fille la plus appréciée du collège…

Suite à ce court entretien, le psy lui donne rendez-vous huit jours plus tard.

Rentrée chez elle, Estelle fait des recherche sur Frida Kalho puis s’endort. Réveillée par un homme qu’elle ne connaît pas, dans un lit qui n’est pas le sien, elle  se retrouve dans le corps de Tatiana et  va devoir apprendre à vivre la vie « pas marrante » de celle-ci et à gérer le quotidien de cette famille.

Tatiana, elle, se réveille dans le corps d’Estelle…Les deux jeunes filles vont être obligées de communiquer, d’essayer de comprendre la situation et de faire en sorte que leur entourage, parents et  amis, ne subisse pas les conséquences de cet échange.

En voyant son propre corps animé par Tatiana, Estelle va apprendre à s’aimer, et devenir plus sociale. Elle va voir combien il est bon d’être appréciée de  ses camarades, de ses professeurs. Elle va, aux côtés de la mère de Tatiana, voir combien les petites misères qui lui pourrissaient la vie n’ont que très peu d’importance.

Un sympathique roman sur la vie, ses joies et ses peines. Si, quelquefois la situation est grave, dans l’ensemble il y a beaucoup d’humour, de sensibilité. Une occasion aussi de se pencher sur le destin de la peintre qui n’a jamais baissé les bras face à tous les mauvais tours de la vie…

L’échange de Véronique Foz aux éditions Oskar


A propos de martine gallois

De formation comptable, je suis passée dans le monde de la littérature par les contes, en passant mon Bafa. A la DLP 18 depuis le 1er septembre 1996, j'ai eu la chance de pouvoir effectuer des fonctions très différentes et toutes très enrichissantes. Prêt au public à l'annexe, participation au groupe formation animation, gestion des marchés publics et de la comptabilité, conteuse...

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

36 − 27 =