Visite à la bibliothèque d’Oulan Bator pour concrétiser le projet de jumelage avec la BDP du Cher.
La bibliothèque d’Oulan Bator recevait, ce dimanche de fin juin, les auteurs français et mongols pour leur présenter l’exposition Gallimard, ouverte en semaine au public de la bibliothèque.
Lors de ces rencontres, Mme Gan-Ulzii Ulziipurev, directrice, a pu s’exprimer sur le projet de jumelage avec la BDP du Cher et dire son contentement dans la perspective de cette relation amicale et enrichissante.
Étaient présentes, Munkzhul Unenbat de la librairie Papillon et Sophie Lataillade, directrice de l’Alliance Française, chargée de mission culturelle à l’Ambassade de France en Mongolie. Outre l’officialisation de ce jumelage à concrétiser, ont été évoquées des pistes pour l’année 2012. La bibliothèque d’Oulan Bator pourrait organiser un mois de la littérature francophone. Des auteurs présents ont proposé d’envoyer toutes les sorties littéraires de l’automne. Côté France, il a été évoqué des initiatives visant à faire connaître la littérature mongole auprès du public français. Nous pouvons être sûrs qu’avec le réseau des bibliothèques et l’agora de Cher Média, les idées et les initiatives de manqueront pas. L’alliance Française pourrait également contribuer à cet échange et à la facilitation de certains projets. A SUIVRE !
Pour terminer cette série d’articles consacrée à la littérature mongole et à la Mongolie, notons que les prochaines rencontres culturelles Franco-Mongoles entre écrivains des deux pays se fera en France. Nous ne manquerons pas de rendre compte de cet évènement et nous souhaitons qu’il soit l’occasion pour nos amis mongols d’un premier contact avec le Berry…
Les écrivains Homéric, Galsan Tschinag, Thierry Gandillot, TS.Oyungerel… lors de la conférence de presse.
Mongo lit en Berry, Flash Gordon sur la planète Mongo…Au delà de jeux de mots (idiots) et associations d’idées que le mot même de « Mongolie » peut susciter, la Mongolie a toujours fait rêver, et continue d’exercer une certaine fascination liée à la représentation que s’en font nos esprits occidentaux : immensité des ciels et des steppes, culture nomade dans laquelle hommes, yourtes et chevaux vivent en harmonie…
Si la Mongolie d’aujourd’hui n’échappe pas aux changements inévitables induits par la mondialisation sur les plans social, culturel et économique, avec notamment un taux de chômage important dans les villes, le développement des échanges culturels au plan international vient heureusement éclairer cette réalité en contribuant à faire découvrir ou mieux connaître et diffuser la culture et les auteurs mongols.
Merci Patrick pour tes magnifiques récits de « L’épopée des steppes ». Ils montrent que la Mongolie ne s’est pas vidée de sa substance originelle et donnent envie d’aller plus loin dans la découverte de ce beau pays.
Alors, en avant toute pour concrétiser les idées nées de ces rencontres d’écrivains à travers des projets à inventer ensemble.
Cela pourrait s’appeler « La Mongolie en Berry », ce qui n’empêche pas de rêver aussi au Berry en Mongolie…