Lorsque l’on pense courses de chevaux aujourd’hui, on voit « PMU, gain financier », tant il est vrai que l’on a oublié que deux mille ans avant Jésus-Christ déjà, ces courses hippiques étaient régulièrement au programme des jeux olympiques.
C’est Richard Cœur de Lion , (1157-1199), qui fit venir en Angleterre plusieurs étalons arabes, imité en cela par les souverains anglais successifs, qui furent à l’origine des hippodromes et des prix restés célèbres.
La France combla son retard par rapport à l’Angleterre dès 1824, avec l’accession au trône de Charles X, qui pourvut les haras royaux de pur-sang arabes. Dès lors, les courses en France apparaissent à la rubrique des sports de la plupart des livres et revues de l’époque. Aujourd’hui, le lien entre le sport et le turf a peu à peu disparu, le jeu prenant d’autant plus d’importance que le poids des retombées économiques s’alourdit avec le temps. Le tiercé est classé dans la rubrique des jeux de hasard au même titre que la Française des jeux et les enjeux ne cessent d’augmenter.(250 fois plus d’argent dépensé au PMU qu’en 1901).
Tout au long du livre de Jean-Pierre Chevallier, nous suivons l’évolution de ces courses hippiques, organisation, réglementation et folklore, à travers des textes documentés et surtout une iconographie variée et riche. Nous comprenons mieux pourquoi face à la popularité de ces courses, des communes de moindre importance se sont dotées d’hippodromes, comme La Guerche-sur-l’Aubois (fonds d’archives 89 J 1-228), chez nous en Berry, et pourquoi Lignières à pris le relais aujourd’hui