Conséquence de la loi révolutionnaire du 5 brumaire anV (26 octobre 1796) créant les dépôts départementaux d’archives publiques, des volumes importants de documents royaux, provinciaux, ainsi que ceux issus de la confiscation des biens du clergé, sont regroupés puis stockés dans un bâtiment annexe de la cathédrale, et ensuite à l’archevêché.
Au début du XIXe siècle, ces archives sont entreposées à la préfecture près du palais ducal qui à cette époque abrite la prison de la ville.
Le 13 avril 1859 un incendie provoqué par un tuyau de poêle ravage une grande partie des trésors historiques du Berry.
La construction de la nouvelle prison (1887) libère les locaux, qui sont aménagés en véritables salles d’archives équipées d’étagères en bois d’une hauteur de cinq mètres, sous éclairage zénithal, accessibles par des échelles roulantes.
La loi de décentralisation de 1986 attribue au Conseil Général la gestion des services culturels du département. Il en résulte entre autres réalisations la construction d’un nouveau dépôt au parc du Grand Mazières dominant le lac d’Auron.
En février 1988, le déménagement a lieu dans des locaux foctionnels et agréables d’une contenance de 20 ooo ml.
Vingt ans plus tard et de nouveau à l’étroit, sous les directions successives de Messieurs Maroteaux, Jeay et, Laurent des travaux d’extension ont lieu. De nouveaux bureaux et un silo d’un potentiel de 10 000 ml sortent de terre. La construction d’un musée départemental de la résistance et de la déportation est également décidée.
Ces nouveaux locaux permettront notamment d’accueillir les archives des nouveaux services résultant de la RGPP « réforme générale des politiques publiques ».