L’humour délirant de l’Irlandais Flann O’Brien


Les éditions granit ont publié deux grands textes de l’écrivain irlandais et si singulier Flann O’Brien.

De son vrai nom, Brian O’Nolan, chroniqueur satirique célèbre dans l’Irish Times, il a publié plusieurs livres dont le fameux « Kermesse irlandaise » qui lui valut l’admiration de James Joyce qui disait de lui « Un écrivain authentique doué du véritable esprit comique. »

Ces livres sont préfacés par Patrick Reumaux :

« Le troisième policier » et « L’archiviste de Dublin », deux romans qui se répondent et que traversent certains mêmes personnages, il va au plus loin dans l’exploration d’un monde qui oscille sans cesse entre le réel familier et un imaginaire insensé.

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Le héros du troisième policier connaît des épreuves alternativement dramatiques et cocasses, avec une innocence et une bonne volonté inlassables : le contraste est irrésistible.

On a pu résumer ainsi ce livre impossible à raconter: « Un homme mort, ne sachant pas qu’il est mort, se trouve dans un pays étrange où la police vole de bicyclettes pour empêcher les gens de devenir leur propre bicyclette ! »

Flann O’Brien confiait à William Saroyan : « Quand on décrit le royaume des morts – et des damnés – où aucune loi, aucune règle n’est valable, on a toute latitude pour le bavardage et les plaisanteries. » Et il ajoutait : « L’enfer tourne en rond. »

Le héros de l’archiviste de Dublin quant à lui se trouve entraîné dans l’histoire la plus rocambolesque du monde, où James Joyce fait figure de présence tutélaire.

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