Une nouvelle miss élue ce week-end sur TF1, ma curiosité m’a poussé à zapper rapidement pour voir un peu, et le spectacle fut une fois de plus, comment dire… … … surprenant ! Les pauvres potiches/miss, on leur en a fait voir de toutes les couleurs, le pire et le clou du spectacle fut peut-être le défilé en costume (soi-disant) traditionnel régional, malgré l’absence remarquée de Madame de Fontenay et ses fameux chapeaux (!). Bref, passons…
A cette événement franco-franchouillard, je préfère de loin le film qui traite d’un sujet proche (bien que le concours de beauté, ici, ne soit qu’un prétexte au scénario) : « Little Miss Sunshine ».
« Little Miss Sunshine » (2006), du couple Jonathan Dayton & Valerie Faris, est un premier film absolument remarquable de spontanéité et de fraîcheur, à mi-chemin entre le drame familial et l’humour grinçant, avec uniquement des acteurs peu médiatiques, ce qui ne gâche rien (ras le bol de voir toujours les mêmes têtes à Hollywood et ailleurs, à force, de film en films, certains acteurs ne sont plus crédibles dans un nouveau rôle, tellement on les a vus et revus…).
Une famille middle-class de l’Amérique (assez) profonde – celle qu’on voit rarement à Hollywood – se serre les coudes après la tentative de suicide de l’oncle Paul (Steve Carell), enseignant homosexuel dépressif et spécialiste de l’écrivain français Marcel Proust, que sa soeur recueille à sa sortie d’hôpital.
Cette jeune mère (jouée par l’actrice australienne Toni Collette) ne travaille pas mais garde sa fillette de 10 ans, Olive, ainsi que son beau-père héroïnomane et jouisseur à l’influence plus que douteuse pour sa petite-fille (!!!)… sans oublier un fils d’une vingtaine d’années en pleine crise d’adolescence (il a décidé de ne plus parler, par idéologie nitzschéenne et surtout par révolte contre ses parents).
Le père, au chômage mais en pleine reconversion professionnelle en tant que futur « coach » et conférencier psycho-pédago-thérapeute à la mord-moi-le-noeud (typiquement américain !!!), croit bien naïvement au livre de son gourou, qu’il est chargé de vendre comme un véritable VRP… … … sauf que lui seul croit à ses théories fumeuses et énervantes (il s’en rendra compte sur le tard).
Sur ce fonds mélodramatique vient se greffer une histoire de concours de beauté pour enfants bien anecdotique, mais important puisqu’il va permettre à cette famille en galère de reprendre espoir et de vivre une véritable aventure initiatique, en suivant la petite Olive jusqu’en Californie, pour l’élection de (Little) Miss Sunshine : le vieux van familial – un combi Volkswagen rouillé et jaune – embarque toute la troupe, pour le meilleur et pour le pire (notamment la scène tragi-comique de l’enlèvement du corps du grand-père à l’hôpital, après son décès par overdose survenu au motel pendant le trajet).
La prestation d’Olive en public sera une catastrophe, non dénuée de rire (la scène – ici en VF sur Youtube – où le père, puis toute la famille, la rejoint pour danser sur scène, est tordante !), mais au moins ce périple moderne de plus de 1000 km à travers l’Ouest américain, aura permis de retrouver de vraies valeurs : la solidarité, la communication et la bonne humeur !
Un film chaleureux qui reste longtemps en mémoire, notamment pour sa bande-son (B.O. de Mychael Danna et du groupe DeVotchka), écoutez le titre de DeVotchka « How It Ends » sur les images du film, d’un simple clic...
Sans oublier , d’un simple clic sur le lien, le reste des morceaux sur le site Myspace du film (bonne idée de la part des producteurs et réalisateurs !).
Ce film déjà culte est disponible en DVD à la médiathèque de St-Florent-sur-Cher (cote F DAY), ainsi qu’une autre excellente comédie dramatique déjantée où figurait déjà en 1994 l’actrice Toni Collette : « Muriel »-en V.O. « Muriel’s Wedding » du réalisateur australien P.J. Hogan (F HOG) : nous déconseillons ces deux films, pour des raisons évidentes, aux – 12 ans (bien qu’ils soient étiquetés « tous publics »)…
Et comme de nombreux documents dont il est question ici, vous les trouverez dans différentes bibliothèques du réseau et à la Direction de la Lecture Publique.
Ce film est génial ! Vraiment !
Allez, un petit extrait sonore en supplément du tien Stéphane qui ne manquera pas de te faire sourire j’en suis sûre 😉 Toi et ceux qui l’ont vu ce film.
Découvrez Various Artists!
Pour les autres… il n’est pas trop tard. C’est même une très bonne idée de cadeau pour Noël pourquoi pas ?!
Bon alors… 🙁
Je refais une tentative côté lecteur exportable de deezer, la tentative première n’étant pas franchement réussie.
Découvrez Various Artists!
Bouuuuuhhh. CA MARCHE PAAAAAAASSSSS !!!!
quel lien cherches-tu Stéphanie ?
Stéphanie, peut-être cherchais-tu d’autres morceaux du film ??? Je viens de rajouter le site Myspace en lien dans l’article, d’ailleurs un des morceaux instrumentaux a été repris récemment pour une pub TV… A + !
@ Véronique : Je voulais mettre le morceau de musique sur lequel la petite danse à la fin avec le lecteur exportable de deezer.
Il s’agit du groupe superfreak.
@ Stéphane : j’avais pas vu qu’il y avait la chanson que je cherchais…
Merci pour l’adresse du site :))
@Stéphanie : dans l’article, je viens de rajouter un lien sur le fameux passage dansé avec le groupe Superfreak (trop bon !), merci pour l’info, j’avais oublié le nom du groupe et la chanson n’est pas sur le site Myspace malheureusement…A + 🙂
« she’s a very kinky giiiiiirl »
C’était génial de revisionner cette scène !!!
Je crois que je vais avoir la chanson dans la tête toute la journée…
Merci pour ce lien supplémentaire :)(tu crois pouvoir trouver le même extrait mais en VO ? J’exagère peut-être là… Si tu le trouves je le revisionne !)
… Tou dou dou dou / Tou Dou / Tou Dou…Tou dou dou dou / Tou Dou / Tou Dou
She’s a very kinky giiirl, tou dou/ tou dou…
Excellent ces extraits, ça donne envie!!!
Pour la chanson en question il me semble qu’elle s’apelle « SuperFreak » et que son créateur est Rick James (ci-dessous).
Découvrez Rick James!
@Stephanie : Pour la mise en place du lecteur exportable de deezer, je pense que tu as fait la bonne manip mais certains artistes n’ont pas souhaités que cette option (lecteur exportable) soit possible avec leurs titres, donc pas d’énervement :p!!! . Cela n’est pas de ta faute!!^^(sauf si quelqu’un a une autre explication, je vois que ça)
OK Stéphanie, j’essaye de trouver le passage du film en anglais ou en français, l’italien c’est pas le top, je sais, mais bon comme ici les gags sont surtout visuels, je n’y voyais pas trop d’inconvénients ! A +
Merci à Thomas d’avoir rectifié mon erreur : Superfreak n’était en effet pas le nom d’un groupe, mais celui de la chanson en question ! Bye
@ Stéphanie : ça y est, j’ai enfin trouvé le passage du film en anglais (non sous-titré), va voir sur le lien dans l’article… Bon (re) visionnage !
Veni, vidi, (re)vidi.
Amen 🙂