Avis aux guetteurs de talents. Il s’appelle Mykaïa. Peut-être connaissez-vous déjà toutes et tous ce jeune crayonneur, si oui ne poursuivez pas votre lecture, d’autres urgences vous appellent. Je viens de le découvrir, avec retard et sur Arte journal, accueilli par la très éclaireuse (sic) Elizabeth Quin. C’est me semble-t-il à leur style très personnel et reconnaissable que se révèlent les cadors du crayon. Eh bien, en voici un. Des « petits dessins » aux mines pointues, l’espace est sidéral. En ces tristes temps où les meilleurs croqueurs ont risqué et perdu leurs vies, je reprends espoir, la relève se pointe! Vivacité, alacrité, maigreur assumée jusqu’à l’os, pertinence, précision, j’arrête (j’arète, plutôt)), bref, il a tout ce qui fait les grands pourfendeurs…