A Djambali,pays baigné par le soleil, l’eau est détournée par le lion pour ses plaisirs personnels (piscine, fête diverses,….). La girafe n’est pas d’accord et décide de pouvoir en profiter elle aussi . Bien mal lui en a pris, puisque du jour au lendemain, elle est expulsée. Elle se retrouve à Mirzapolis, ville du nord grise et pluvieuse dont les habitants sont des chiens. Etre girafe dans un pays de chiens n’est pas chose facile, d’autant qu’en tant qu’étranger le regard des autres est loin d’être indulgent. Il faut trouver un logement, un travail et même essayer d’obtenir des papiers pour régulariser sa situation.Seule l’amitié permet de supporter les désagréments du quotidien et d’éviter une expulsion imminente.
Ce court-métrage d’animation est un sensibilisation au problème de l’exil et de tout ce que cela engendre : difficultés d’intégration, différence des cultures, racisme, précarité.
Un petit film aux couleurs douces sans parole qui permettra aux enfants de prendre conscience de la différence et peut-être plus tard de comprendre la gravité de certaines situations qui leur sont montrées quotidiennement.
Et pour les plus grands, une piqûre de rappel, pour ne pas oublier que l’indifférence aux autres (personnes, cultures, situations précaires,….) est un véritable fléau.
Ce film a été soutenu par La Ligue des droits de l’homme
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Une girafe sous la pluie / Pascale Hecquet, réal. ; Bernard Massuir, mus.- Come-and-see, [s.d.].- DVD (00 h 13 mn) : coul.
Un très beau film d’animation pour petits et grands.Le message passe très facilement, sans lourdeur.
Et pour ceux qui ont assisté au concert de Bernard Massuir(mais même ceux qui n’étaient pas là en profiteront), une belle occasion de retrouver le son de sa voix au long de ce film.