Nouveau printemps des poètes, nouvelle occasion de partager des textes sombres ou lumineux, décalés ou conventionnels, tristes ou drôles…
Merci à Michèle d’avoir relancer les passeurs de poèmes… Pour moi, ca sera, pour cette fois, Jean-Pierre Verheggen et son Eloge des grands Espoirateurs !
Oui ! c’étaient des porteurs d’espoir et de progrès, nos grands navigateurs et autres explorateurs !
Je le dis sans fayoter ! Pensez à Vasco de Gama qui ramena du diable vauvert là-bas, la gamelle à rata et l’usage des couverts ! Quelle révolution pour l’industrie hôtelière, n’est-ce pas ? et quellechance pour nos doigts ! Que ce soit dans des domaines aussi divers que l’hygiène, la santé mentale, la zoophilie, l’amour ou les surgelés, tous, sans exception, sont à louer ! Colomb le premier ou Paul-Émile Victor qui après avoir distribué gratosse des chapeaux ronds aux Lapons (on connaît la chanson et les mœurs pendables de ces populations du Grand Nord) devint – oui !
notre Paul-Émile Victor ! détenteur du secret pour s’attirer les faveurs d’un phoque en manque de chaleur, sans devoir lui parler en morse pour activer les manœuvres d’approches ni tenter de l’amadouer en brandissant de hautes torches sous prétexte de le réchauffer, ni, non plus, on n’arrête pas le progrès ! en se sentant obligé, comme tant d’aventuriers français avant lui l’ont fait, d’offrir à l’animal blasé l’Espoir de Malraux comme livre de chevet en guise de cadeau de mariage pour jeunes pacsés !
Ah oui ! j’oubliais ! Le secret, zob secret, c’était que, fatigué ou non, un vrai phoque n’est jamais un faux cul.
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