À l’aube du printemps,
Comme un coucou malin,
Dans le douillet du nid
D’une grive insouciante,
Entre les œufs bleutés,
J’ai glissé mon poème
Pour qu’il sache chanter.
Et maintenant j’attends
L’éclosion avec hâte
Pour savoir si mes mots
Sauront aussi voler.
Paul Bergèse