Dans le cadre du Printemps des poètes, la médiathèque de Bourges organise le Grand Jour du poème à l’autre le mardi 18 mars 2014.
Dès l’ouverture de la médiathèque à 12 h 30 et jusqu’à la fermeture à 18 h 30, toute personne qui entre dans les lieux se voit offrir la lecture d’un poème.
De 12 h 30 à 13 h 30, ce sont les bibliothécaires qui se relayeront pour vous offrir leurs poèmes préférés.
A 13 h 30, ce sont les enfants des écoles Barbès, Beaumont, Jean Macé et Nicolas Leblanc (écoles ayant le label Ecole et Poésie et dont les élèves ont rencontré Jean-Pierre Siméon en janvier à la médiathèque) qui liront les poèmes qu’ils ont écrits ou choisis. Un groupe d’enfants accompagnés par les bibliothécaires et les animateurs de l’OCCE offrira ses poèmes à toutes les personnes qui entrent à la médiathèque.
Au premier étage, un deuxième groupe d’enfants partagera ses poèmes avec l’atelier poésie de la maison de retraite Les Résidences de Bellevue.
Et au deuxième étage, un dernier groupe , en Brigade d’Intervention Poétique lira dans les bureaux de la médiathèque.
Toutes les 20 minutes, les enfants changent d’activités et passent dans tous les ateliers pour lire dans toutes les circonstances.
Pendant ce temps-là, une classe de l’école Barbès animera une émission de radio sur la poésie dans la salle Peter Pan, interrogeant enfants, personnes agées et visiteurs.
Après le départ des enfants, les bibliothécaires reprendront à nouveau la parole pour terminer l’après-midi.
Pour célébrer le Printemps des Poètes, si vous ne pouvez pas venir mardi 18 mars à la médiathèque de Bourges, je vous offre le poème suivant :
La cathédrale de Bourges
Il faisait clair et bon
dans la cathédrale de Bourges
Je m’y sentais le cœur léger
comme dans les mosquées de mon enfance
Ah si les religions pouvaient apaiser ainsi
Musique de lumière
havre sans gardien
flamme petite au bout des doigts
que le vent caresse
murmure jamais plus haut
que l’autre murmure
Il faisait clair et bon
dans la cathédrale de Bourges
dans la mosquée Al-Qaraouiyine
Parole d’infidèle
Abdellatif Laâbi
(découvert dans l’anthologie de Rue du Monde Le Français est un poème qui voyage)
Bon Printemps des poètes à tous !