C’est la (très bonne) question que pose Hubert Guillaud (La Feuille) en référence à cet article, en anglais, de Read Write Web, annonçant une expérience inédite Reference Extract :
« Reference Extract a pour but de construire un moteur de recherche où le poids des résultats ne serait pas déterminé par un algorithme comme le PageRank (ndlr > définition du PageRank), mais par l’expertise de bibliothécaires à travers le monde, rapporte le ReadWriteWeb. L’idée serait que les bibliothécaires valident des sites de référence qui remontent dans les résultats à mesure qu’ils sont appréciés par les bibliothécaires, afin de construire un “moteur de crédibilité”, résume Hubert Guillaud.
« Il s’agira de confronter les résultats avec les sites les plus souvent signalés comme références par plus de 1 400 bibliothèques à travers le monde, dont la bibliothèque du Congrès, et vraisemblablement des bibliothèques du réseau d’OCLC, partenaire de l’opération. Le projet est mené conjointement par l’école de SIB de l’Université de Syracuse, l’Université de Washington et OCLC », précise Marlène.
« Dans la grande bataille du futur du web, entre sémantique, validation des données et marketing d’influence, il y a beaucoup de mouvement. La suprématie googléienne fait réfléchir et fait naître des nouveaux projets. (…) Un processus donc où ce n’est pas le plus grand nombre de personnes qui s’expriment qui fait autorité, mais l’expertise », conclu le blog Alaee.
(…)
Alors que la semaine dernière nous organisions la deuxième conférence de rédaction de Chermédia et qu’arrive cette semaine le deuxième épisode de la websérie, comment vous dire qu’une telle initiative nous comble de joie ?
L’avenir des bibliothèques est notamment sur internet – et pas seulement, loin s’en faut. Mais Internet ne peut, paradoxalement, se passer plus longtemps du réseau et du savoir faire des bibliothécaires !
C’est Google qui le dit 😉
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