Le sceau est une empreinte imprimée en relief sur une matière malléable (généralement la cire) par la pression d’un objet en pierre ou en métal (appelé matrice mais aussi communément sceau) sur lequel sont gravés en creux des images et des caractères.
C’est une marque matérielle apposée à un acte écrit dont elle certifie l’origine et qui est indissociable du document auquel elle est attachée.
En effet, sans son sceau, le document perd toute sa valeur diplomatique. Fixé au document, le sceau tient place de signature, il le valide et l’authentifie. Il y figure une image et une inscription (la légende) qui permettent d’identifier le « signataire », que l’on appelle aussi le sigillant. La sigillographie est la science qui étudie les sceaux.
Utilisé dès l’antiquité, en Mésopotamie puis dans le monde gréco-romain, le sceau réapparaît sous les carolingiens, aux VIIIè-IXè siècles dans les chancelleries royales et ecclésiastiques. Son usage se généralise durant le Moyen Age.
L’utilisation des sceaux disparaît peu à peu avec le retour à la signature et l’apparition du papier. Du XIè au XVIè siècle environ, le sceau est le mode normal de garantie juridique des actes écrits pour tous : évêques, seigneurs, métiers, villes… Il se restreint ensuite de plus en plus jusqu’à avoir pratiquement disparu de nos jours.
Les personnes physiques ou morales détenant une autorité reconnue peuvent valider de leur sceau tout type d’acte. Par précaution supplémmentaire une autre empreinte, en général plus petite et parfois anépigraphe (sans légende), le contre-sceau, peut être frappé au dos du sceau.
Le document scellé est un objet composite, complexe à étudier, à restaurer et/ou à conserver car chacune des ses composantes possède ses propres exigences. Il allie un écrit en parchemin ou papier, à un ou plusieurs sceaux attachés par des liens textiles (les lacs) ou une languette de parchemin (la queue)
Le sceau se présente sous une grande variété de formes : rond ou navette (ovale ou en forme d’ogive) pour les plus fréquents, mais aussi carré ou en losange. Le sceau en navette est principalement employé par les dames et les ecclésiastiques, qui ont l’habitude de se faire représenter debout (en pied). Les sceaux peuvent être en cire (verte, rouge, naturelle…) ou en métal (plomb, argent, or).
L’association de ces différents matériaux, chacun porteur d’une information, fait du document scellé un objet particulièrement précieux, très riche historiquement, mais très fragile.
salut, article très intéressant, et instructif; merci pour de telles explications.Je reste très attentif à la suite des infos de ce genre; cela me plait pas mal, ton oncle Ludo
good cousin!!!
Merci merci ^^ cliquez sur les tags grisées (sceau, sigillo) vous amènera à d’autres articles sur ce sujet 🙂 (de moi aussi ^^)
et et c’est quoi un sceau xD