Ecrite par l’anglais Mike Carey, « la mort dans l’âme » (éd. Bragelonne) est la deuxième aventure du détective exorciste Felix Castor. Une aventure trépidante dans laquelle sa résistance nerveuse va être mise à rude épreuve. En effet, durant son enquête, il croisera un zombie hacker et paranoïaque, des esprits frappeurs et des possédés. Il devra résister au charme surnaturel d’un succube à la plastique irréprochable, faire un pacte avec un vrai démon des enfers, lutter contre des loups garous aux mâchoires mortelles et contre des tueurs qui n’en finissent pas de se réincarner… Heureusement, armé de sa flûte tel le musicien de Hamelin, Castor jouera quelques airs de musique pour adoucir les mœurs de cette armada d’ennemis mais son pouvoir sera-t-il suffisant pour déjouer le complot qui se trame…
Mélangeant les codes du roman policier et ceux du roman fantastique, Mike Carey créé avec Félix Castor un personnage charismatique dans la lignée de ses illustres détectives privés adeptes du paranormal que sont Harry Dickson de l’écrivain Jean Ray ou bien Jules de Grandin le chasseur de fantôme de l’américain Seabury Grandin Quinn. On pense aussi inévitablement aux enquêtes de John Constantine, personnage d’Alan Moore, dans la série de Comics Hellblazer. Rapprochement d’autant plus aisé que Mike Carey est, lui aussi, scénariste de Bande Dessinée et a repris entre autre cette série aux éditions Panini. Un scénariste doué car l’intrigue policière de « la mort dans l’âme », pimentée par de savoureux dialogues plein d’humour, nous tient en haleine (fétide : zombie oblige) jusqu’au dénouement. Alors, vous reprendrez bien un peu d’exorcisme…
Chronique rédigée dans le cadre du partenariat avec les Chroniques de la Rentrée Littéraire
Tout ça dans un livre !
Dire qu’on peut explorer tout un monde, vivre une foule de péripéties et rencontrer une multitude de personnages, sans quitter son fauteuil… C’est quand même bien, la lecture…
Oui, enfin!? Rencontrer des zombies, des fantomes, des lycanthropes, des démons et autres psychopathes sataniques… faut vraiment avoir peur de la solitude. Mais sans doute Boris pensait il à la succube en plastique